Quantcast
Channel: Sare
Viewing all articles
Browse latest Browse all 1446

Une exposition pour un quatuor basque (avec Michel Hacala)

$
0
0

2023340_162_10299605_800x400.jpgSophie Lacroix et Michel Hacala, Nisa Goiburu et Koldobika Jauregi, les quatre artistes basques de l’exposition « Une nouvelle création basque ».©

photo G. C.

Samedi 4 juillet, le musée de Guéthary fêtait un triple événement. Ainsi, l'établissement a, dans un premier, célébré ses trente ans, grâce au soutien indéfectible de l'association des Amis du Musée, présidée par Yves-Marie Guerlach et à l'ancien maire Jean-Luc Lataillade. C'est elle qui a permis, en 1985, l'installation du musée au rez-de-chaussée de la villa néo basque Saraleguinea.

Situé en haut du parc municipal, le musée accueille différentes sculptures contemporaines dont la dernière est un cadeau d'anniversaire de l'artiste Dominique André : un paraboloïde hyperbolique tout en résine au nom de Sorgi.

La deuxième fête était l'inauguration de la nouvelle salle dédiée aux histoires de Guéthary et à la collection de Georges-Clément de Swiecinski. Enfin, troisième événement : l'ouverture de l'exposition estivale « Une nouvelle création basque ». Quatre artistes reconnus nous invitent dans leurs chemins intérieurs, leurs quêtes d'authenticité, où la nature, la spiritualité et l'humanisme ont leur place.

Des artistes mixtes locaux

Parmi eux, deux femmes, Sophie Lacroix et Nisa Goiburu et deux hommes, Michel Hacala et Koldobika Jauregi, donnant ainsi un mélange de voix du Pays basque nord et sud.

En témoignent les œuvres de la peintre Sophie Lacroix, avec ses foules et ses églises abandonnées aux couleurs d'origine, celles de la terre. Cette dernière s'attarde plus sur la composition que sur la palette, même si avec « Sens dessus dessous », sa peintre apporte une touche plus expressionniste avec un peu de rouge.

Quant à la plasticienne Nisa Goiburu, elle joue avec la toile maillée métallique et les fils de fer ou électriques à l'image de cette réalisation « Despojados de su piel », un quatre mains. Homme ou femme, le masculin et féminin ne font plus qu'un ici. Une autre de ses œuvres, « Gurea dena », une toile métallique, fait ressortir un personnage à la recherche de l'équilibre entre la terre d'où il vient et le cosmos où ses pensées s'envolent.

Art contemporain

De son côté, l'autodidacte graveur et sérigraphe Koldobika Jauregi, exprime, avec ses deux gravures « Campanas » et « Viage », l'universalité de la religion avec ses symboles et ceux aussi de son voyage intérieur côtoyant celui de la vie. Enfin, Michel Hacala, l'enfant de la nature, de la mer et de la pêche, sculpte, façonne le bois ou le verre recyclé, comme avec un bloc de verre ou une dérive de surf.

Sa sculpture en bois de pin « Aurresku » est ainsi une danse d'hommage en mémoire de l'incendie du clocher de l'église de Sare en 2009,

Une exposition « a minima » certes mais mettant à l'honneur l'art d'aujourd'hui, le patrimoine de demain.

Ghislaine Castillon


Viewing all articles
Browse latest Browse all 1446

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>