Dimanche dernier, salle Lur Berri, se pressait une concentration de gendarmes, d’élus et surtout de pompiers, ceux-ci fêtant leur patronne Sainte-Barbe. Incontestablement, il faut qu’elle se mette en rapport avec Saint Christophe, histoire de les mettre sous sa protection, après une année 2017 particulièrement dramatique.
Le chef de corps, Julien Ubirria, a en effet pointé « un second semestre marqué par un nombre élevé d’accidents de la route, particulièrement meurtriers ». Hormis cette période critique, l’activité du corps ne diffère pas fondamentalement des années précédentes, avec 650 interventions dont la fréquen-ce dans les communes est proportionnelle à leur population entre incendies, accidents de la voie publique ou secours à la personne.
Le nombre de ces interventions est en rapport avec la volonté affirmée des pouvoirs publics de garder au maximum les personnes âgées à domicile. Cette situation génère un nombre grandissant de relevages et divers secours envers les seniors. Pour l’ensemble des interventions, huit victimes sont malheureusement décédées.
Une plateforme d’alerte
« Un nouveau pas a été franchi, a complété Julien Ubiria, avec l’arrivée de la plateforme d’alerte qui permet à la réception de l’information de connaître constamment la capacité opérationnelle de chaque centre de secours. » Une création qui, selon lui, « doit autant au nombre croissant d’interventions qu’au manque de disponibilité de personnel en journée ».
Il a saisi cette occasion pour lancer un appel à recrutement vers une population habitant près du centre de secours et ayant des disponibilités en journée. Il a conclu son propos en parlant de formation (15 pompiers concernés en 2017) et de mouvement de personnel. Il notait avec regret le départ des uns et, avec satisfaction, le recrutement des autres, dont celui du caporal Banos en provenance du Sdis des Landes et la réintégration du caporal-chef Loperena.
Une douzaine de sapeurs-pompiers ont ensuite été mis à l’honneur entre échelon de bronze et d’or avant d’oublier, le temps d’un repas, la difficulté d’un engagement aussi respectable qu’indispensable au service de la population.