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Aux lecteurs
L’École Publique en chine
Il ne s’agit ni de sardines, ni de thons, ni encore de palombes, mais de chine. Les très actifs amis de l’école publique ont déjà organisé plusieurs manifestations de vide grenier dans la salle polyvalente
Un étalage continu sur le fronton (photo J.P.)
Ils font encore fort pour la 3ième année avec un vide grenier en extérieur, le samedi 17 août, toute la journée, sur le fronton. De nombreux exposants seront là car l’espace est vaste et le cadre unique. L’on pourra déambuler, parmi le bric à brac de vêtements, de livres, de bijoux, d’outils agricoles anciens, d’objets divers. Les bénéfices iront renflouer la caisse des amis de l’école publique pour supporter les activités scolaires des enfants. Sur place, restauration rapide : taloak, sandwiches, boissons
Renseignements. Ce salon est réservé aux particuliers. Inscriptions auprès de Pascal Etcheverria 06 77 83 94 85.
Un Baratz dans le cimetière
Le colombarium en construction au pied de la Rhune, avec la délimitation de l’emplacement du futur dolmen (photo J.P.)
La construction d’un colombarium, dans le nouveau cimetière, a débuté il y a quelques mois. Au stade actuel, il s’agit d’un mur circulaire hors sol, d’un diamètre de treize mètres, dans lequel sont disposés, de manière décalée, sur deux niveaux, trente trois caves pour urnes funéraires. Peut-être le concepteur a-t-il pensé aux nécropoles protohistoriques où le « baratz » désignait un cercle de pierres (ou cromlech) qui recevaient des fragments osseux ? D’ailleurs un dolmen sera installé au centre de cette construction originale. Dans ce cas, cette pratique ancienne paraît naturellement transposée aux temps modernes
L’achat d’une concession
Le columbarium (dérivé du latin columba, niche de pigeon) est un lieu où sont déposées, dans des niches, les urnes contenant les cendres des morts. Pendant la Rome antique, les columbariaétaient de grandes chambres souterraines où les restes incinérés étaient placés dans des petites niches dans les murs décorés par des plaques commémoratives
Tout comme pour une pierre tombale, le columbarium nécessite l’achat d’une concession funéraire. Les durées de concession sont de 30 ans 50 ans ou perpétuelle et c’est la mairie qui est en charge de l’entretien des columbariums.
Les poussins en finale de Yoko-Garbi
91ème Grande Semaine de Pelote Basque 2013
SALIES DE BEARN Journée de la Pelote
Samedi 17 août -Au Fronton Saint Martin à 10h30 : Christera joko garbi poussins , Chistera joko garbi benjamins , Chistera joko garbi minimes . Entrée 5 € - gratuit jusqu'à 18 ans
Eñeko, Mathieu, Allende joue la finale contre l'Aviron Bayonnais (photo J.P.)
L’accueil de loisirs communal Larrun-Ttiki reçoit 40 enfants par jour
A Xabalo, les futurs trappeurs ont suivi le pisteur Lolo et fabriqué une cabane
Ce centre fonctionne pour tous les enfants, à l'école publique, du 8 juillet au 24 août. Chaque jour, les animateurs ont la charge des enfants (dont les parents travaillent) de 3 à 12 ans dés 7 h 30 le matin et de 13 h 30 l'après midi à 18 h 30 en journée continue, (30 à 40 enfants suivant les jours).
La feuille de route prévue par les éducateurs est bien équilibrée. D’abord garantir un climat sécurisant en respectant leurs rythmes de vie, en favorisant les règles de vie en communauté, en leur apprenant l’hygiène.
Ensuite rendre les enfants acteurs de leurs vacances en organisant les activités contenues dans leur boîte à idées. Enfin, communiquer en émettant leurs observations, en incitant les parents à participer à la vie du centre.
Skate, hockey et golf
Dans l’équipe, un nouveau, Xan, diplômé multisports (BP JEPS), a ajouté une composante ludique importante à travers des activités comme le skate, le hockey et même le golf. Le programme d’août comporte aussi des sorties pêche, des randonnées, des jeux inter centres ou des activités en forêt, des exercices de fabrication manuelle de cabanes par exemple
Aujourd'hui, temps pluvieux ; les moins de 5 ans réalisent une fresque picturale en peignant avec leurs doigts et les 6 à 12 ans jouent au ping-pong dans la salle polyvalente. L’après midi, suivant le temps, ce pourra être la piscine, le tir à l’arc ou la pêche.
Récemment, du côté de le forêt de Xabalo, 42 enfants ont participé à un jeu de piste et fabriqué une cabane. De temps en temps la journée peut paraître longue et les parents bien loin. Alors, avec patience, il faut consoler et sécuriser ces petits qui se réfugient dans les bras de Martina.
Pénurie d’animateurs
Un phénomène récent : la difficulté de trouver à Sare des jeunes possédant le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateurs (BAFA)
Pour cette raison, l’équipe est composée de Maider Olasso (juillet) et Martina Goyetche (août) assurent l'administration, la direction des animateurs, les accompagnements d'enfants. Côté animateurs, ils sont nombreux : Joana Guerindiain, Béatrice Pery, Xan Beheran, Arantxa Oronoz, Maylis Legassa.
Conditions 11 € par enfant et par jour. La Municipalité prend en charge les rémunérations du personnel et fournit l'autocar avec chauffeur pour les déplacements. Les repas sont assurés par le cuisinier Beñat Zunda
L'Amérique du Sud au son d’Ucayali
Les trois musiciens d’Ucayali feront découvrir la musique populaire andine au travers d’un concert en l’église de Sare, jeudi
Lucho, Pablo et Carlos invitent au voyage dans les pays de lacordillère des Andes.
Ce trio de chanteurs a su développer son style musical en s'inspirant des chansons populaires de l'Amérique andine. Ucayali interprète les poètes d'Amérique latine, Victor Jara, Violeta Para, Patricio Mans, et bien d'autres compositeurs actuels. « Nos chansons disent l'utopie, la liberté, la saveur du partage. Ce qui nous anime, c'est la transmission intergénérationnelle. En nous prêtant un peu de leur musique, nos amis du Nouveau Monde nous ont ouvert la porte d'un trésor incommensurable ».
Un trio engagé
Multi instrumentistes les membres d'Ucayali font découvrir toute la palette des instruments utilisés dans l'Amérique andine. Deux des musiciens ont une longue expérience de la scène. Dans les années 70, ils partageaient déjà leurs premiers concerts avec les exilés d'Amérique latine arrachés à leur pays le Chili. Au fil des voyages, les liens se sont tissés en Bolivie, au Pérou, en Équateur et plus récemment en Argentine. Le troisième musicien s'est imposé au duo par sa polyvalence d'instrumentiste et son grand talent.
Jeudi 22 août, 21 h, en l'église de Sare, entrée gratuite.
Sare fête sa fin de saison
Mathieu, Allende, Eñeko (à droite), avec leur jeune président Guy Mounho, ont été sacrés champions de France
Samedi, ce sera jour fête pour les amateurs et sympathisants du club de pelote de la Sarako-Izarra. Cette journée viendra clôturer une saison satisfaisante, dans l’ensemble, par rapport à d’autres années et prometteuse pour le futur à cause du bon niveau des jeunes qui ont glané quelques titres. Lors de cette journée complète, diverses manifestations sont organisées sur le fronton.
Programme.
11h.Partie de pelote à main nue senior
13h.Repas sous chapiteau
18h30.Parties de Yoko-Garbi avec nos jeunes champions de France poussins qui ont battu l’Aviron Bayonnais 40 à 15 ce samedi à Salies
20h.Repas sous chapiteau. Menus à 11€ ou à 13€
Fernando va-t-il récidiver ?
Le podium 2012 des contrebandiers (photo J.P.)
La 50e édition du Cross des contrebandiers aura lieu dimanche. Depuis 2012 à cause de la canicule, le départ est décalé au dimanche matin 9 h. Le staff, conduit par le président Pépé Iramuno, a réglé les derniers détails. La sécurité d’abord avec les équipes médicales, le parcours sécurisé, les contrôles, les ravitaillements. Ensuite la mise en place de l’équipe de communication bilingue et l’enregistrement des arrivées. Enfin au final, le confort des coureurs et la distribution des lots. Cette épreuve perdure depuis 1961, avec à peu prés le même règlement adapté à un profil dit de contrebandier, même si les casquettes ont remplacé souvent les bérets. Les contrebandières ont depuis été admises et se comportent souvent magnifiquement.
Les contrebandières aussi
Les vainqueurs se sont succédé depuis Belhart « l’Urruñar » jusqu’à Fernando Etchegarai de Bera encore vainqueur en 2012. Il y a eu les récidivistes aussi comme Aizpiolea, Belhart, Jourdan, Oronos (2 victoires), Larzabal et Michelena (3 victoires) puis Etchart, Toro, Lamothe, Etchegarai (6 victoires). Les contrebandiers de Sare ont souvent déposé leur fardeau en vainqueurs derrière le fil d’arrivée, tels Aranaz (1984), Oronoz (1988 et 1990), Larzabal (1991-94-98) et Lamothe (2000 à 2003 et 2005). Dix huit villages (Labourd, Basse Navarre, Navarre, Guipúzcoa) avaient délégué en 2012 leurs représentants où compterons des Saratars pointus tels Pantxo Saint Martin ou Philippe Vacquié. Après sa 6è victoire de 2012, Fernando Etchegarai qui s’est aussi imposé 5 fois dans la « Sara-Korrika » vient de déclarer forfait à la course de la Rhune. Il y a cette année un parfum de record pour ce cinquantenaire
Règlement. Tenue vestimentaire de l’époque avec pantalon ou survêtement ; portage d’une charge de 8kg pour les hommes et de 4 kg pour les femmes sur la partie non pentue, à l’aller et au retour ; contrôles obligatoires au lieu-dit « Zazpi-Fago » ; admissions, sur invitations, de deux concurrents par villages; les autres admissions sont décidées par l’organisation.
Dimanche 25 août départ à 9h. Toute la journée, foire de l’été sur le fronton
Les secrets du gâteau basque
Le fameux gâteau basque est connu de tous, mais ses secrets de fabrication et ses origines ne le sont pas forcément. Éclairage instructif au musée du gâteau basque de Sare.
Les pâtissiers du musée du gâteau basque enveloppent la crème pâtissière dans du film plastique dès qu’elle est cuite pour empêcher la formation d’une « peau » sur la crème. Ils ne rajoutent du rhum qu’au moment de monter le gâteau. (Photo F. L.)
Qu’est-ce qui fait la spécificité du gâteau basque ? « Le fait de mettre la garniture à l’intérieur », répond sans hésiter Alexandre Aubry, pâtissier au musée du gâteau basque à Sare. « C’est ce qui apporte le moelleux », argue-t-il. La fameuse pâtisserie se compose deux éléments : la pâte sablée et la crème pâtissière.
Alors, pour apprendre aux marmitons à faire le propre gâteau basque, le musée saratar propose des séances d’initiation : une pour apprendre à réaliser la garniture, et une pour la pâte et le montage du gâteau.
Ce jour-là, cinq personnes participent à l’atelier de confection. Un couple de quadragénaires bordelais, une mère et sa fille d’une dizaines d’années, et une jeune femme. Devant chacun d’eux, un moule, un rouleau à pâtisserie, un emporte-pièce, un pinceau pour étaler la dorure (jaune d’œuf et eau) et de la farine et de la crème pâtissière déjà prête.
Privilégier les bons produits
Alexandre Aubry fait office de professeur et prodigue astuces et conseils pour cuisiner comme un professionnel. « Pour une bonne cuisine, il faut privilégier les bons produits », lance-t-il en prélude. Ici, on utilise du lait entier, des œufs fermiers et de la fécule de pomme de terre pour la crème pâtissière.
Puis chacun reçoit une dose de pâte pour monter son propre gâteau basque. « Vous pouvez le décorer d’une croix basque, ou soyez imaginatifs », lance le pâtissier au moment de la finition. La jeune femme choisit de faire un cœur, « pour offrir », tandis que le Bordelais expérimente en plaçant les petits bouts de pâte roulée sur le gâteau déjà recouvert de dorure.
Vient ensuite la confection de la pâte. Et pour le mélange des différents ingrédients, il y a un ordre précis. « On mélange d’abord le beurre, le sucre et le sel, puis on rajoute les œufs et tout à la fin on met la farine et la levure », explique Alexandre Aubry. Pour le reste, il suffit de malaxer la pâte, à la main, et « bien faire rentrer, éviter les grains de beurre ».
Une fois la pâte mélangée, il est conseillé de la placer dans du film plastique, et aplatir un peu, pour la rendre plus facilement maniable. Idem pour la crème pâtissière, pour laquelle cela évite la formation d’une « couche de peau sur le dessus ». Crème dans laquelle il n’y a ni vanille, ni amande, mais du rhum ambré à 54°, rajouté juste avant le montage du gâteau.
Mais si la crème pâtissière - ou la cerise noire - est devenue la marque de fabrique du gâteau basque, la pâtisserie est d’abord née sans garniture. « À l’origine, il s’agissait d’un gâteau sec, fait à base de céréales, raconte Frédérique Marixular, directrice du musée du gâteau basque. Les pêcheurs partaient avec. »
De génération en génération
On date l’apparition du gâteau basque à sa première commercialisation par Marianne Hirigoyen, à Cambo, au début du XIXe siècle. Mais pour Frédérique Marixular, « il est né dans l’etxe (la maison), dans la famille, et sa recette s’est transmise de génération en génération ». Pour preuve, son nom basque est « etxeko biskotxa », « le gâteau de la maison ».
Et il a évolué en fonction des ingrédients à disposition. « Au début, on utilisait du sucre à base de miel, et pas du beurre mais plutôt du saindoux, retrace Frédérique Marixular. On a ensuite mis des fruits, puis la crème pâtissière ». Pour ce qui est de l’utilisation de rhum, qui peut paraître surprenante, elle balaie la question d’un tour de main : « Je vous rappelle que les Basques étaient de grands marins. Ils l’ont ramené lors de leurs voyages aux Antilles. »
Dorénavant, « tout le monde peut faire du gâteau basque », estime la directrice du musée, dont le leitmotiv est « savoir faire et faire savoir ». Mais il possède une saveur toute particulière pour les gens du Labourd : « Il est aux Basques ce que la madeleine était à Proust. »
Florian Laporte
La route des peintres d’Urdax à Ciboure
Michel Hacala (à droite) en compagnie de Xabi Soubelet et de Christine Etchevers (photos J.P.)
La chapelle des récollets accueillait ce mardi soir quinze peintres des bords de la Nivelle depuis sa source à Urdax jusqu’à son embouchure luzienne. Le maire Guy Poulou recevait ses invités tandis que le mentor de l’exposition, Robert Poulou, présentait cette 5e exposition, ses acteurs peintres contemporains, choisis pour leur talent et leur identité géographique commune. Parmi eux, le Saratar de Ciboure Michel Hacala présentait sa fresque sur la danse du coffre
Michel dans son atelier à Sare
L’abbé Jean-Pierre Etcheverry s’en va
Les abbés Garat (Saint Pée), Harignordoquy et Etcheverry (Sare), Martinon (Ascain) de g. à d.
Après quatorze années à Sare, l’abbé Jean-Pierre Etcheverry a été nommé, par Mgr Aillet, prêtre auxiliaire dans l’équipe paroissiale de Saint-Jean-Pied-de-Port, menée par Dominique Cornu curé de la paroisse Saint François Xavier en Garazi.
Il aura en charge, dés le 8 septembre, avec trois autres prêtres, les paroissiens de nombreuses communes alentour. Il occupera, à prés de 76 ans, le 8e poste de son sacerdoce.
Sud-Ouest. N’avez vous pas droit à une retraite ?
Jean-Pierre Etcheverry. Sans doute. Je n’ai rien demandé ni ma retraite ni mon départ de Sare. J’ai simplement suggéré que mon remplaçant soit un basque comme moi. C’est le cas du Baigorriar Émile Harignordoquy qui a aussi mon âge.
Encore faudrait-il nous remplacer par de jeunes prêtres bascophones si l’on veut que la langue basque ne disparaisse pas des cérémonies religieuses.
Ce serait paradoxal dans des villages comme celui-ci qui ont gardé leurs racines grâce à leur population rurale.
Sud-Ouest. Quel regard jetez vous sur ce passage ici ?
Personne ne quitte sa famille sans regrets. J’ai appris à connaître et à aimer les Saratars mais aussi tous les paroissiens de Saint-Pée-sur-Nivelle et d’Ascain. Les gens sont accueillants et solidaires comme on a pu le constater lors des inondations, comme on peut le remarquer dans la façon de maintenir les personnes âgées à domicile.
J’ai essayé d’aller vers eux, où qu’ils se trouvent, afin d’éveiller les laïcs à la vie de l’église, en privilégiant la visite des familles et des malades. En prenant aussi mon café au bistrot, avec les jeunes ou les adultes.
Ils ne se désintéressent pas du fait religieux, ils questionnent même si ce ne sont pas des pratiquants réguliers.
C’est dans ce sens que je poursuivrai mon action en formation permanente.
D’autre part l’évêque m’a nommé aumônier diocésain du comité catholique contre la faim et pour le développement. La messe de départ à Sare est fixée au1er septembre, à 10h, pour les trois relais
Biographie. Né à Domezain en 1937, l’abbé Jean Pierre Etcheverry, est formateur d’adultes, auteur et co-auteur de livres qui narrent son expérience, sa réflexion sur la vie, sa rencontre avec les adultes et en particulier comme aumônier (Rachail) des gens du voyage. Il a effectué ses études de théologie à Toulouse. En 1963, il abandonne l’idée de poursuivre ses études vers l’agrégation pour entrer au séminaire. Ordonné prêtre en 1965, malgré ses fonctions de professeur au Grand Séminaire, il n’aura de cesse de se rapprocher de cette population jusqu’à en devenir leur aumônier.
Harpea, vers les sources de la Nive
Le pic d'Errozatea perdu de sa superbe depuis qu'une route, étroite et goudronnée, conduit au col d'Arthaburu
Une belle idée de randonnée pour profiter de la fin de l’été. Le pic d’Errozate (1 345 m, Erro, souche ; Ate, col) a perdu de sa superbe depuis qu’une route étroite et goudronnée, conduit au col d’Arthaburu (Artha, chêne vert). Il faut partir d’un point bas situé près des Sources de la Nive (320 m) et « s’envoyer » 1 000 m de dénivelé.
C'est un peu plus loin, à gauche que cinq randonneurs furent pris dans le feu d’écobuage le 10 février 2000 (photo J.P.)
Départ (337 m). À Esterencuby, le départ se fait de Béherobie (La Nive du bas), à gauche vers les sources, au-dessus de l’hôtel du même nom. On laisse le chemin qui va aux sources et, à un cairn (amas artificiel de pierres, NDLR), on prend, à gauche, le sentier vers les pentes d’Errozate.
0 h 48. On monte d’abord à travers un bois. Le guide « Véron » indique l’éperon rocheux (600 m), qui est atteint en se dirigeant, sur une pente herbeuse et glissante, vers le sommet, plein sud. Ensuite, le chemin longe la crête herbeuse et file à flanc, en direction du col d’Errozate, à droite de ce pic, après quelques passages pierreux.
1 h 40 (800 m). Avant le col, on atteint l’endroit (plaque commémorative) où périrent cinq randonneurs pris dans le feu d’écobuage le 10 février 2000. Des pentes vertigineuses descendent vers le torrent et remontent vers la route citée plus haut.
Autza, Behorlegui et Ori
2 h 10 (1 000 m). Voici le col (1 050 m) où débouche la route goudronnée, puis la borne 221 et un poteau qui indique les GR 10, 12 et 18. Il faut prendre le GR 18 vers le nord sur une forte pente, jusqu’au sommet, au milieu de quelques cabanes. On aperçoit l’Autza, le Behorlegui, et l’Ori dans le lointain sur l’est (4 heures). Retour au col et descente identique à la montée jusqu’à la côte (725 m) où on peut bifurquer vers le sud ouest, descendre le ravin, pour trouver la grotte Harpea. On passe un petit pont (720 m) pour remonter vers un cayolar en construction et se retrouver sur une piste en goudron que l’on suit vers le sud.
La grotte est constituée d’une caverne, dessinée par un pli en forme de toit, au cœur évidé. C’est le point d’arrivée d’une superbe randonnée de 6 h 30, au cœur de la vallée de la Nive. (Photo J. P.)
Voici la grotte, curiosité naturelle constituée d’une caverne dessinée par un pli en forme de toit, au cœur évidé, dont les strates sont parfaitement formées (5 heures). Les bergers l’ont aménagée en bergerie ! C’est ici que naît la Nive (Errobi) pour disparaître dans une faille de 100 m de profondeur et quelques mètres de largeur, puis resurgir au lieu-dit des Sources de la Nive, près du point de départ. Retour par le même chemin avec un petit détour vers les Sources de la Nive. Le trajet a duré 6 h 30, pauses comprises.
Le cinquantenaire des contrebandiers
Les 36 participants de la course, lestés, au départ (photos J.P.)
La course des contrebandiers a vu s’imposer à nouveau le coureur de Bera devant 36 participants. Les conditions étaient idéales et le départ donné à 9h30. Pour sa septième victoire, après celles de 2004, 2006 à 2008, 2010, 2012 et le dossard N°19, Fernando Etchegarai (41 ans), n’a pas eu à forcer son talent : 25’ de montée, 15 pour descendre.
« J’ai été en tête de bout en bout et j’avais à cœur de gagner la 50è mais cette course est sans doute la plus dure parmi celles que je cours » disait-il à l’arrivée. Il s’impose devant le jeune Joseba Larralde (1ère participation) et les Saratars Pantxo Saint-Martin (3è) et Michel Larzabal (4è, 52 ans, 3 victoires) distancés de 3 minutes sur les 9 Kms qui amenaient les coureurs vers Zazpi-Fago sur les flancs de la Rhune et retour.
Horaire décalé
Dernier, le fidèle Ricardo Toro, quadruple vainqueur, a honoré sa 42è participation. L’organisation n’avait négligé aucun détail, comme le médecin Abdenour Boucherit et l’infirmière Pascale Gaillard de Saint-Palais, les masseurs, les quad de Bidexka, les liaisons radio sur le trajet et les ravitaillements ainsi que le staff de Pierre Berecochea Organisation au chronométrage ou l’animation bilingue de Pampi Olaizola.
Il s’avère que le décalage d’horaire s’avère excellent quant au confort des coureurs mais pas pour le public qui s’est déplacé plus tard sur la place. Sans doute une date plus précoce dans le mois et un départ tardif dans la soirée seraient-ils efficaces pour tous.
Un coup de chapeau à Pépé
Le Labourd (14 coureurs), la Basse-Navarre (4 coureurs), la Navarre (14 coureurs), le Guipúzcoa (4 coureurs) avaient délégué leurs représentants. Le coup de chapeau revient à Pépé Iramuno (il quitte la présidence du club après 11 ans de service, salué par les coureurs et par ses équipiers), aux participants (dont Sophie Aniotzbéhère, 34è, qui a reçu une ovation méritée), aux Saratars Pantxo Saint-Martin, Eric Etchegaray (16è) et aux Saratars dissimulés sous d’autres bannières.
Tous les participants ont été récompensés par Pépé, par le maire Battitte Laborde et par Koxe Oronoz double vainqueur.
Villages représentés : Bera, Etxalar, Zugarramurdi, Lesaka, Urdax, Valcarlos, Elizondo, Fontarabie, Irun, Espelette, Sare, Ainhoa, Ascain, Hendaye, St-Pée-sur-Nivelle, Urrugne, Baigorri, St-Jean-Pied-de-Port
Le col école des oiseaux
Les ornithologues suivent depuis 1979 le passage à Organbidexka, col aux vertus pédagogiques
Les naturalistes effectuent, à Iraty, leur observation et leurs comptages de la migration pour la 35e saison. (photo DR)
Voilà trente-cinq ans que les naturalistes et les ornithologues se donnent rendez-vous, chaque année de juillet à novembre, sur les pentes du col d’Organbidexka, historiquement le col pyrénéen où ont débuté en 1979 les premières observations de la migration, ainsi que le recensement des oiseaux. Et depuis cette date, des milliers de naturalistes, français et étrangers, se sont succédé à Iraty pour mener à bien cette opération qui, au-delà de ses aspects scientifiques et pédagogiques, s’apparente souvent au militantisme, voire même parfois au sacerdoce.
Depuis 1982, Serge Barande, membre de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) d’Aquitaine, vient chaque année assurer sa part de travail. « Je dis volontiers que ce col est l’école des oiseaux, mais aussi l’école des hommes, car il s’agit d’un véritable creuset qui sert à la formation des jeunes ornithologues, à la transmission du savoir à travers le travail effectué ici. » Mais Iraty est également une école des oiseaux en direction du grand public.
174 espèces observées
Et plus encore cette année, depuis que la commission syndicale de Soule a mis à la disposition de la LPO l’ancien local d’accueil de la station, transformé par les ornithologues en un lieu d’exposition et d’information. « Les élus ont compris tout l’attrait touristique que peut représenter ce couloir de migration exceptionnel, et le spectacle qu’il offre. Les oiseaux vivants plutôt que les oiseaux morts. » Bref, les ornithologues se sont installés dans le paysage, même si, parfois, quelques tensions surgissent encore avec certains chasseurs. « Pourtant, le temps de s’opposer me semble révolu. »
Depuis que les observations existent, 173 espèces migratrices ont été recensées dans le véritable entonnoir que représente le col, comme c’est également le cas au Pays basque pour le col de Lizarrieta (Sare) et le site de Lindus (Banca). « Et même 174 espèces », précise Serge Barande, « puisque pour la première fois cette année, nous avons observé le passage d’un groupe de neuf canards marins tadrone de Belon ».
3 000 visiteurs l’an dernier
L’an passé, plus de 3 000 visiteurs ont été accueillis à Iraty par les ornithologies, 170 personnes qui se sont relayées sur le site du 15 juillet au 15 novembre. Ils ont compté 170 305 oiseaux de 46 espèces migratrices. Ceux dont les effectifs sont en hausse, des oiseaux au régime alimentaire varié, comme le milan noir (de 2 000 à 40 000), ou la cigogne blanche (1 000 individus, pour une vingtaine seulement il y a trente ans). Et ceux aussi dont les troupes s’effondrent, essentiellement les oiseaux insectivores, l’hirondelle par exemple.
Et puis, bien entendu, des palombes. « On assiste depuis les années 1990 à un déport de la migration vers l’ouest que nous imputons à une récurrence des vents de sud », note Serge Barande. « Un comptage effectué en 1950 évaluait à 40 millions d’individus la migration transpyrénéenne. En 1979, un autre comptage annonçait 15 millions, puis 6 millions en 1985. À la fin des années 1990, les migratrices n’étaient plus que de 2 à 3 millions. Depuis une quinzaine d’années, leur nombre augmente d’environ 2 % l’an. Mais ici, à Iraty, alors qu’au début nous pouvions avoir des années à 500 000 oiseaux, nous n’en observons plus aujourd’hui qu’entre 30 000 et 80 000 », assure le naturaliste, pour qui la chasse, et surtout celle aux pantières pratiquée dans les 13 départements du Sud-Ouest, constitue la principale cause de prélèvement.
Par richard picotin
Deux gentlemen des canchas
Les deux champions champions de France distingués Mathieu et Eñeko
En plus du titre de champion de France des poussins, deux Saratars ont été sélectionné par la FFPB pour le trophée Plaza Mutil 2013 par catégorie d'âge et toutes disciplines confondues. Il s’agit d’Eñeko Mounho dans la catégorie des poussins et de Mathieu Arrieta dans la catégorie des juniors
Une course à pied pour l’ouverture des fêtes
Le plateau gagnant 2012 avec le président Pépé Iramuno et le chronométreur officiel Pierre Berecochea (photo J.P.)
Les fêtes patronales seront lancées avec la 13è édition de la course à pied autour du village, organisée par le club Sara-Korrika, le samedi 7 septembre. Le parcours de 10 km, en demi cercle au-dessus du village, est nouveau avec un dénivelé positif de 374 ms. De la place du village, on prendra à droite à la boulangerie, pour descendre vers la route de la plâtrière, passer au quartier Helbarrun et remonter par Elordia au sommet de Zulhamendi (Alt. 301m) puis descendre vers la forêt de pins. Après avoir passé le col de Saint Ignace, une longue descente caillouteuse mènera les coureurs au pied de la dernière difficulté. Au final on remontera devant la piscine du village vers la place. En 2012, il y avait eu 106 participants, parmi lesquels 15 coureurs féminins. Les vainqueurs furent Benoît Cori et Sylvie Dubras.
Le programme
15h. Début des inscriptions au fronton de Sare
17h. Départ de la course de 10km.
17h37. Arrivée des premiers coureurs à la place du village
Après l'arrivée de tous les coureurs, il sera procédé à la remise des prix avec les membres de la municipalité et le club organisateur. Depuis 2009 les féminines ont le privilège de partir 5’ avant les hommes et d'avoir quelques kilomètres du parcours pour elles seules.
Renseignements au 05.59.54.01.75
Pays basque : l’un des grands défenseurs de l’euskara s'est éteint
Jean Haritschelhar faisait autorité en matière de langue et culture basque. (photo archives Marcel bedaxagar)
Jean Haritschelhar s’est éteint dimanche, à l’âge de 90 ans, emporté par une maladie foudroyante. Grand linguiste, ce défenseur de l’euskara (langue basque) a joué un rôle fondateur dans le renouveau de celle-ci. Une figure majeure de la culture basque disparaît. De la culture tout simplement, tant il fut un érudit respecté.
Natif de Saint-Étienne-de-Baïgorry, il en fut le maire entre 1971 et 1980. À l’époque, universitaire et chercheur, il occupe déjà la chaire de langue et littérature basques à l’université de sciences humaines de Bordeaux III. Il y enseigne pendant vingt quatre ans, jusqu’en 1986. Et la création d’un diplôme d’études basques à l’université de Bayonne et Pays de l’Adour doit énormément à son implication.
« Voir loin »
Auteur et linguiste lui aussi, Beñat Oyharçabal a eu Jean Haritschelhar pour directeur de thèse. Il loue un homme « pragmatique » et déterminé, capable de « voir loin » pour la culture basque. « Quand il a obtenu de Bordeaux III la création de l’antenne bayonnaise d’études basques, il savait qu’il fallait y adjoindre un centre de recherche. Il a gagné le soutien du CNRS pour créer Iker. » Beñat Oyharçabal a dirigé le centre Iker.
Jean Haritschelhar a conduit pendant plusieurs années l’Académie de la langue basque (Euskaltzaindia). En son sein, il a participé au vaste chantier de l’unification de l’euskara. « Nous étions dans la commission grammaire », se souvient Beñat Oyharçabal. L’académie réunit des savants des sept provinces du Pays basque. L’avènement d’un basque unifié transcendant les dialectes fut un ouvrage délicat et complexe, mais un enjeu fondamental. Dénominateur commun, clarification linguistique, l’« euskara batua » a favorisé le développement de son enseignement. Mais aussi son apparition de plus en plus fréquente, à défaut d’être systématique, sur les documents officiels. « Ça a notamment permis à l’euskara de devenir langue officielle en Navarre et dans la Communauté autonome d’Euskadi », souligne Beñat Oyharçabal. Ces standards donnés à la langue disent certainement le « pragmatisme » de l’homme. Il faut pour être précis citer Jean Haritschelhar dans le texte, qui évoquait récemment dans l’hebdomadaire abertzale « Enbata » une « langue unifiée et non unique », « se nourrissant de tous les dialectes ».
Directeur du Musée basque
« Il a impulsé ou directement mis en place un nombre impressionnant de structures, d’abord petites, devenues incontournables aujourd’hui. » Beñat Oyharçabal fait par exemple allusion à Ikas, le centre pédagogique qui développe du matériel (traduction de programmes…) pour l’enseignement en langue basque. « Avec la création d’Ikas, il a anticipé le développement des ikastola. » Cet optimisme est un trait marquant de la personnalité de l’homme. « Cela à une époque où il n’était pas évident de se projeter avec optimisme dans le monde culturel basque. » Les décennies 80 et 90, où le conflit basque fait rage.
Pourtant, l’arrivée de Mitterrand offre un espoir de nouvelles possibilités pour le mouvement culturel basque. Jean Haritschelhar crée là encore un outil pour les concrétiser. Pizkundea (renaissance) fédère tous les projets et aspirations pour les défendre en un front uni devant l’État. « C’est la souche de l’actuel Institut culturel basque. »
Son nom résonne aussi dans le monde de la pelote basque. Excellent joueur de joko-garbi (petit gant) et rebot, il était membre de la Fédération française de pelote et fondateur de la revue fédérale spécialisée "Pilota". Il en a assuré la direction durant trente ans. Jean Haritschelhar a également présidé l'association Pilotarrien biltzarra, qui réunit tous les anciens champions et serviteurs de la discipline.
Il y aurait tant d’initiatives auxquelles associer le nom de Haritschelhar. Leur accumulation forme le grand œuvre de l’homme en ce qu’elle charpente une bonne part de l’action pour la langue et la culture basque aujourd’hui.
Adjoint à la culture de Bayonne et président du syndicat du Musée basque, Jean-René Etchegaray se souvient de son implication pour l’institution des bords de Nive. « Jean Haritschelhar a dirigé le musée entre 1962 et 1988. Il a notamment été celui qui a permis le développement de sa bibliothèque. Sous son administration, elle est passée de 4.000 à 30.000 documents. »
Universalité
L’avocat Etchegaray, conseil d’Euskal herriko laborantza Ganbara (EHLG, chambre d’agriculture alternative du Pays basque), avait travaillé avec le linguiste. L’État contestait la légitimité d’EHLG devant les tribunaux, arguant entre autres que deux chambres d’agriculture se télescopaient dans le département : « Le débat a notamment porté sur le mot ‘‘ganbara’’. Haritschelhar a expliqué que le mot ne signifie pas nécessairement ‘‘chambre’’ au sens consulaire du terme. » L’anecdote souligne le militant de la culture basque.
Jean-Michel Larrasquet, président d’Eusko Ikaskuntza (Société d’études basques) décrit «un roc», impliqué dans de multiples événements malgré son grand âge. « Un homme chaleureux, qui savait écouter. » Un homme « très intéressé à tous les domaines du savoir ». Un intellectuel « universel » qui prenait la plume pour traiter mille sujets, bien au-delà du champ de sa spécialité.
Jean Haritschelhar laisse sa femme et ses trois enfants.
Pierre Penin
La tradition du jeu de l’oie perpétuée
Un jour des fêtes, dans le quartier Añimainea (archives J.P.)
Actuellement, le dimanche des fêtes patronales, se déroule chaque année, le « Ahate Jokoa ». Cette compétition nous est transmise depuis le Moyen âge et n'appartient pas à la tradition basque.
Le jeu consiste à tendre un câble horizontal au travers d’une route, d’un fronton, à hauteur du couple cheval cavalier et à y suspendre une oie liée par les pattes. Le rôle du cavalier lancé au galop est d’arracher le cou de la bête.
Cette pratique fût adoptée par la province du Labourd lors du séjour dans notre région de Charles IX, en 1565. Un siècle plus tard, l'Antzara Jokoa fût interdit par Pierre de Lancre lors des procès de sorcellerie en Pays Basque. Les juges voyaient là un rite initiatique à la magie.
Un rite initiatique
En effet, historiquement, la bête suspendue représentait d'une façon mythique le mauvais sort que le peuple doit conjurer à tout prix. Le canard ou l'oie symbolisait les grands fléaux (la famine, les épidémies comme la peste ou la lèpre) et les cavaliers étaient mandatés, et souvent payés, par les habitants pour arracher la tête de l'esprit mauvais symbolisé par l'oie.
Tradition ou rite ?Ce n'est qu’en 1924 que les bêtes sont préalablement assommées puis tuées. Sare est une des rares communes à avoir gardé ce jeu dans le cadre de ses fêtes locales, sans interruption, depuis l'époque napoléonienne (1806).
Jusqu'en 1914 ce jeu était pratiqué deux fois par an lors des fêtes patronales (2e dimanche de septembre, jour de la nativité de la vierge), au quartier Ihalar pour les fêtes de Sainte Catherine (qui duraient trois jours) puis à celui d’Istilarte à Añimainea.
Le canard s'est substitué à l'oie car sacrifier un canard revenait moins onéreux qu'une oie vendue sur les marchés. Divers pays et quelques villages ici font vivre cette tradition dont Biriatou pour les fêtes de la Saint Martin. Cette année à Sare ce sera le dimanche 8 septembre, sur la place
Un colosse, un monument, un pelotari nous a quittés
Jean Haritschelhar au dernier Biltzar (photo J.P.)
Jean Haritschelhar nous avait accompagné à la finale de rebot à Hasparren cette année, le 11 août, puis au repas qui suivait. Car au delà des titres il aimait cet environnement convivial de Pilotarien Biltzarra dont il avait été le président jusqu’en 2009.
Honoré en 2009 par Pilotarien Biltzarra (photo J.P.)
Écrivain, essayiste, Professeur etc., il s’était exprimé avec force et conviction, aux côtés de Fernando Atxaga, au dernier Biltzar des écrivains de Sare où il ne manquait pas de venir.
On imagine mal la disparition d’êtres qui ont autant compté dans notre culture du pays basque (Lire sud-ouest du 2 septembre 2013)
Dans la plus pure tradition festive
Ils sont bien décédés à animer ces fêtes
Les jeunes du comité ont mis sur pied un beau programme. Une quinzaine de parties de pelote, 5 orchestres, des ensembles de chants et danses! Depuis le temps des fêtes modernes, celles-ci sont principalement financées, pour les spectacles sur la place, depuis le dimanche 8 septembre jusqu’au mercredi 11, par la population de Sare
Les jeunes du comité s’en sont allés, de maison en maison, requérir les dons des habitants et pratiqueront aussi quelques quêtes pendant les spectacles sur la place du village
Une course pour débuter
On ira sur la place à l’issue du repas, on rencontrera les vieilles connaissances à l’heure de l’apéritif concert, on conduira les enfants au toro de fuego. Les plus jeunes continueront tard dans la nuit. Voilà une histoire, de plus de 120 ans, pour ces fêtes rythmées par ses parties de pelote et ses bertsolaris, ses animations en tout genre. Une fois encore les organisateurs n’ont pas dérogé à la tradition tout en l’adaptant aux goûts du jour.
On lancera la fête en courant, le samedi 7 septembre à 17 h, avec la course à pied Sara-korrika; l’on ouvrira les festivités par la messe du dimanche où la clique Urruñarrak fera à nouveau résonner la nef. L’après-midi, les gros bras évolueront lors de la force basque. Le lundi, la municipalité recevra ses invités dans la salle Lur-berri
Feu d’artifice de fin
Au pays de tant de pelotaris célèbres, les temps forts seront les parties de pelote chaque jour, la partie de prestige au trinquet Pleka et la finale du tournoi de Xoko le mercredi, les bertsolaris. La foule envahira le fronton pour l’Ahate Yokoa et les épreuves de force basques, les éleveurs présenteront leurs animaux pour le concours agricole du mercredi.
Il n’y a pas de fêtes sans danses, apéritifs concerts de la mi-soirée, concerts et bals tous les soirs. Par ailleurs, journées et soirées seront bruitées, par la clique d’Urrugne, la txarangaita, la tamborrada Mariñelak, les trikitilari, les cloches des joaldunak, KuxKuxTu et les cinq orchestres prévus. La nuit sera illuminée par les toros de fuego et le feu d’artifice. La préoccupation des jeunes a toujours été de faire de ces fêtes un lieu ouvert à tous les âges.