Les huiles de lavande et niaouli sont incontournables dans une pharmacopée concernant l’aromathérapie. PHOTO DR
En 1910, René-Maurice Gattefossé est victime d’une explosion dans le laboratoire de son entreprise. Très gravement brûlé, il est bientôt atteint de gangrène gazeuse. En dernier recours, retirant ses bandages, il applique sur ses plaies infectées de l’huile essentielle de lavande. Les résultats sont stupéfiants. Ils achèvent de confirmer son intuition : l’essence de lavande possède de réelles propriétés antiseptiques et cicatrisantes. L’aromathérapie est née et lui doit son nom.
Des ateliers demain
La jeune femme est convaincue du bienfait des essences. « Il y a une huile essentielle pour pratiquement tous les maux », affirme Sandrine Goni, qui cite en exemple « celle de la sarriette des montagnes pour ses vertus antibactériennes, du cyprès de Provence pour ses propriétés circulatoires ou de l’épinette noire stimulante et énergisante, les trois étant essentielles au confort urinaire ». Demain, elle animera des ateliers où seront décortiqués les bienfaits de trois essences pour le confort digestif, une aubaine en ces temps de récupération de fêtes.
Pour elle, la pharmacopée idéale en la matière, c’est « de la lavande officinale pour ses vertus calmantes et apaisantes, le niaouli, un antiviral majeur, ou le ravintsara, une plante endémique de Madagascar bonne pour tout, antigrippale, antivirale et immunostimulante. » Sandrine Goni est la seule conseillère en la matière dans le secteur. « Dans les ateliers que j’organise, je reçois des gens convaincus, précise-t-elle, des professionnels mais aussi des personnes simplement curieuses. » Pour ne pas être en panne d’essences, rendez-vous demain au Bar de la mairie, de 15 heures à 17 heures.
T.J.
Renseignements et inscriptions aux ateliers au 06 50 05 73 61