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Xareta en force

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 La nouvelle édition de la fête du territoire de Xareta aura lieu aux grottes de Sare (J.P.)

Le 15 juin ce sera la 4eédition de la fête du territoire de Xareta (Xareta eguna), aux grottes de Sare, similaire aux rassemblements du Baztan (Baztandarren Biltzarra) ou de Bertiz (Bertizarana Eguna). Cet espace, à cheval sur le Labourd et la Navarre et délimité par José Miguel de Barandiaran dans son étude « bosquejo etnográfico de Sara », regroupe les villages d’Ainhoa, Sare, Urdax et Zugarramurdi.

La population, autour de 3500 habitants, vit en bonne intelligence et la frontière n’a pas empêché, depuis des siècles, les contacts facilités par une langue commune. La révolution et les guerres françaises, les conflits carlistes, la guerre civile d’Espagne n’ont pas altéré cette fraternité. Des familles ont migré d’un côté à l’autre au gré de ces événements ou d’affinités

Des marchands, des artisans, des contrebandiers ont traversé la frontière dans les deux sens. Mais peu à peu la contrebande, une des activités principales, a laissé place au tourisme et à l’organisation qui en découle. En 1994 était réalisé le sentier dit des poneys bleus, trait d’union entre Sare, Urdax et Zugarramurdi. En septembre 2012 lors de la 1ère journée du territoire de Xareta à Urdax, le parcours a été prolongé d’Urdax à Ainhoa vers sa maison du patrimoine. Xareta pierre.JPGEn 2013, une pierre gravée posée à l’entrée des grottes de Sare, a promu ce sentier en chemin de la paix (bakearen bidea).

500e anniversaire

Des rassemblements communs sont légion comme la journée du fer à Urdax, étape du chemin de Saint Jacques, qui rappelle le transfert de ce matériau depuis le port d’Ascain. Les grottes de Zugarramurdi célèbrent les événements de l’inquisition de 1610, celles de Sare rendent hommage au grand Barandiaran et au peuple basque. Le récent 500è anniversaire de l’invasion de la Navarre a commémoré la bataille à Amaïur d’une petite armée navarraise conduite par les chefs d’Urdax et d’Etxalar. Les quatre maires concernés ont toujours eu cette volonté d’actions communes, dans les salons de tourisme en particulier. Cette année, ce sera à Battitte Laborde de recevoir ses trois homologues : Michel Ibarlucia, Laxaro Dainciart et Santiago Villares.

Txalaparta.JPGXareta Eguna aura lieu cette année à Sare, dans les Grottes le dimanche 15 juin 2014

08:30 Randonnée de 2 h aller/retour Grottes de Sare vers Zugarramurdi
10:00 à 13:00 Marché de nos Producteurs et Artisans de Xareta
09:30  Présentation du concours surprise
10:00 Visite gratuite des Grottes de Sare
10:30 Initiation à la confection du gâteau basque par des pâtissiers saratars (Adultes et enfants)
11:00 à 17:00 Jeux anciens en bois pour enfants
11:00 Partie de Bota Luze
11:30 Danses avec le groupe Zazpiak Bat
12:00 Apéritif animé par la Txaranga Saranga, Txalaparta
14:00 Repas : dégustez les produits de Xareta préparés par nos producteurs
15:00 Présentation des Finalistes du concours
16:00 Visite gratuite des Grottes de Sare
Toutes les animations sont gratuites


A la mémoire du sergent-chef Iturria

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Deux silhouettes en superposition sur sa stèle, le pelotari et le soldat (J.P.)

Venu au monde lorsque débutait la première guerre mondiale, il est mort en héros avant la fin de la seconde. Victor Iturria naît le 22 octobre 1914, dans la maison « Bordaberria » à Bassussary, puis la famille se déplace à Sare dans la maison « Martinenea ». « Sa turbulence désespérait sa famille et ses maîtres mais l’esprit de sacrifice a fait de lui un pur héros » déclarait Jean Hiriart, un autre Saratar, lieutenant de commandos, qui prononça son éloge funèbre le 26 avril 1949.

En 1934 il fait son service militaire et en 1938 il est appelé lors de la première mobilisation, puis rappelé en 1939 au 2e Hussard.

Nommé caporal, il est affecté ensuite au 4e Dragons portés. Il est à 23 ans, caporal tireur antichar et déjà cité par ses chefs. « Il placait une grenade dans un béret à plus de 50 ms devant un Winston Churchill ébahi », écrivait le général Patrick Manificat à son égard.

Graves blessures

Après de graves blessures lors de la retraite de Dunkerque, le voilà sitôt rétabli, sur les champs de bataille du Moyen-Orient, dans le corps des parachutistes de la France Libre. Le « French Squadron », dont il fait partie, mène des attaques sur les aérodromes occupés par les Allemands, comme celui de Benghazi.

A 26 ans, il est titulaire de deux citations à l’ordre de l’Armée et reçoit la Médaille Militaire. De retour en Angleterre, il est sergent-chef. Parachuté en Bretagne, il prend part à l’attaque de Lorient puis de Quiberon, le 15 août 1944, en faisant une centaine de prisonniers.

Iturria V.jpgC’est à Blain (44), qu’il est fauché à 27 ans, par une rafale de mitrailleuse, le 25 août 1944. Il est, à titre posthume, l’un des 1038 Compagnons de la Libération, titulaire de la Croix de Guerre 39-45, de la médaille de la Résistance avec rosette, de la « Military Cross » (haute distinction Britannique), de la légion d’honneur. La stèle du fronton, érigée le 16 août 1947, lors d’une cérémonie grandiose présidée par le général Bergé qui fût son chef, a été réalisée en son honneur par le sculpteur Real del Sarte, sise sur le fronton qu’il aimait tant. Elle représente deux silhouettes en superposition, le pelotari et le soldat.

En 1988, les SAS (special air service) se sont souvenus en scellant une plaque à la base du monument. Une autre stèle se trouve à Blain à sa mémoire et à celle de Marcel Maigret, son compagnon d’arme.

L’an prochain, une promotion de l’École Nationale des sous-officiers de Saint-Maixent portera son nom. 

Programme. Commémoration du centenaire de la naissance du sergent-chef Victor Iturria (1914-1944). Mercredi 18 juin, Sare

11h. Église. Messe célébrée par l’Aumônier Militaire du 1° RPIMa à la mémoire de Victor Iturria et de Marcel Maigret, son compagnon d’arme

12h. Cimetière. Pose d’une plaque sur le caveau

13h30. Mairie. Projection d’un film, en boucle, sur les combats des SAS (special air service)

15h. Sur la place. Prise d’armes, avec la musique du 1° RPIMa ; pose d’une stèle par deux camarades de Victor Iturria, Armand Bouilloux et René Mendiondo SAS. Lecture du message du colonel Achille Muller, SAS, son compagnon en 1943 à Londres

16h. Salle Lur-Berri. Réception. Le Préfet d’Aquitaine, Pierre-André Durand, ainsi que le sous-préfet Patrick Dallennes, assisteront à cette journée

2 circuits en roue libre pour les VTT

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 Un passage en faux plat sur fond de Rhune

Cette 14e édition aura lieu sur un parcours de 20 ou de 35 Km, au choix, avec un départ à 9 h de la place, le dimanche 22 juin. La découverte du circuit sera encore une surprise pour les compétiteurs avec les itinéraires qui sillonnent les sentiers qui mènent à la venta noire, au massif d’Ibantelli, vers Bera, le haut de Lizarrieta, les palombières d’Etxalar et de Sare. Le circuit du pottok bleu mènera ensuite les vététistes vers l’arrivée. Le dénivelé exige une bonne condition physique ainsi qu’un matériel en bon état, car c’est un parcours de montagne.

L’esprit randonnée

Le suivi sera sécurisé par des médecins, des représentants de la sécurité, des équipes de surveillance. Plusieurs ravitaillements bien garnis sont aussi prévus. L’esprit randonnée devra être privilégié avant tout pari compétitif, associé au respect impératif des règles routières sur les tronçons goudronnés. Le port du casque est obligatoire.

Cette manifestation est organisée par l’office de tourisme (OTS) aidé de bénévoles. Les partenaires comme le train de la Rhune, le musée du gâteau basque, la boulangerie Pradère, les restaurants Azketa et Herriko Jatetxea, TVPI, katea-bike, permettent de faire vivre cet événement qui rassemble des centaines d’amoureux de la montagne.

L’inscription (dès 8h) est de 5 € par personne. Renseignements et inscriptions à OTS. Tél. 05 59 54 20 14 ou sur le site : http://saravtt.jimdo.com 

Pays basque : plus de cent cambriolages pour un seul homme

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Un Espagnol de 60 ans a été condamné, mardi, à un total de huit ans de prison pour des vols commis à Sare, Ascain, Urrugne...

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Entre 2009 et 2012, le cambrioleur sévissait parfois plusieurs fois par semaine à Ascain, Sare (photo) ou Urrugne.© Photo jdc

De 2006 à 2012, plus de 200 cambriolages ont été commis dans les villages d'Ascain, Sare, Urrugne, Arcangues… À chaque fois, un mode opératoire identique et des victimes qui se classent principalement en deux catégories : résidences secondaires et commerces.

La compagnie de gendarmerie de Bayonne n'a pas tardé à comprendre que l'équipe qui agissait ainsi trouvait refuge de l'autre côté de la frontière. Une information judiciaire ouverte chez un juge d'instruction bayonnais a permis de mener cette enquête y compris les mandats d'arrêts européens qui ont été émis à l'encontre de trois membres d'une même famille, Jeremias, Juan Antonio et Julian Hernandez Garrido, domiciliés à Montehermoso, dans la province de Caceres.

Le prévenu a nié en bloc

Les deux premiers larrons ont été condamnés respectivement à trois ans et un an de prison ferme après leur interpellation en Espagne mais Julian était insaisissable. L'homme a décidé de mettre fin à sa cavale le 18 avril dernier, en venant se constituer prisonnier au tribunal de Bayonne.

Il était depuis incarcéré et a comparu hier devant les juges. La longue litanie de ses méfaits a pris un certain temps, de même que l'énumération des victimes.

Ce qui a pris moins de temps à l'audience, ce sont les explications du prévenu qui a nié en bloc. Des traces d'ADN attestent de sa présence sur 105 des 200 faits pour lesquels il a été soupçonné.

Ses arguments, repris par son avocat, sont un accident qui l'aurait cloué à l'hôpital puis contraint de marcher avec des béquilles durant la période concernée. « Si mon ADN s'est trouvé là, il y est arrivé tout seul ». L'argument n'a pas convaincu les juges qui ont envoyé le cambrioleur pour six ans derrière les barreaux dans un premier dossier et deux ans dans l'autre. Soit un total de 8 ans, conforme aux réquisitions du procureur Olivier Janson.

Véronique Fourcade 

Xareta Eguna en images

Centenaire de la naissance de Victor Iturria, 18 juin 2014

Le cinéma entre à l’école

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Une séance de répétition à l’école

Dans la salle polyvalente s'est tenu un événement d'importance : le premier festival du film à Sare. La fête de l'école publique a en effet pris la forme d'une cérémonie de clôture au cours de laquelle des enfants, tirés à quatre épingles, venaient en couple annoncer, en basque et en français, des représentations de scènes retraçant l'histoire du septième art.

De Charlie Chaplin à Pirates des Caraïbes en passant par Blanche-Neige, la Guerre des boutons, la Soupe aux choux ou Grease, différentes scènes ont été jouées par des élèves des différents niveaux.

Clôture en beauté

Tout au long de l'année, tous avaient travaillé sur ce le projet « école et cinéma » permettant de découvrir dans les salles obscures des classiques de cet art puis de les exploiter en classe. Ainsi c'est dans la continuité du travail pédagogique que ce spectacle, apprécié par un public fourni, clôturait en beauté cette année scolaire. La soirée s'est poursuivie, dans une ambiance conviviale, avec un repas qui a rassemblé plus d'une centaine de convives.

Vibrant hommage des bérets rouges

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Les deux camarades de Victor, au centre, entourés des autorités devant le monument du souvenir (Jean Pouyet)

Une journée digne, émouvante et grandiose a illuminé le village ce 18 juin. Pour la troisième fois depuis sa mort en août 1944, Victor Iturria, héros de la 2e guerre mondiale (journal du 16 juin 2014), a reçu les honneurs civils et militaires à l’occasion du centenaire de sa naissance : « Parce qu’il fût l’homme rebelle, courageux, hors normes » a pu dire l’aumônier militaire du 1° RPIMa.

DSC06022.jpgDSC06026.jpgLes chants ou le silence recueilli ont ponctué la messe célébrée par l’aumônier. Sept porte-drapeaux occupent les devants de la nef.

Le portrait de Victor fait face au public, au banc de sa famille et à celui des deux anciens camarades SAS (special air service) Armand Bouilloux et René Mendiondo.

L'émotion palpable

Les anciens parachutistes sont arrivés du Pays basque et d’ailleurs, visages burinés, têtes coiffées de bérets vert, rouge (amarante) ou bleu, décorations et macarons de parachutistes placardés sur leurs vestes.

DSC06035.jpgDSC06045.jpgA la sortie de l’église, devant le cortège précédé des drapeaux, Gérard Sallaberry porte la plaque commémorative, offerte par l’UNP, qu’il dépose sur la tombe d’Iturria.

L’émotion est palpable pour les anonymes et pour la famille surtout. Le camarade caporal Jean Mendiondo, coiffé du béret rouge, 91 ans, descendu à l’époque de Lescun, est là en compagnie de Jeanne Iturria la belle-soeur de Victor et de son fils appelé lui aussi Victor Iturria, accompagnés de leurs familles.

DSC06050.jpgDSC06053.jpgDSC06055.jpgDSC06059.jpgAprès le déjeuner, devant la plaque commémorative du fronton, a lieu la prise d’armes. Un quadrilatère impressionnant est formé par le détachement du 1° RPIMa et de leurs musiciens qui font face au monument, en treillis et béret rouge.

La famille est regroupée sur la gauche, les anciens paras sur la droite tandis que sont rendus les honneurs militaires après l’entrée solennelle du drapeau du régiment.

DSC06063.jpgDSC06065.jpgDSC06068.jpgDans un silence profond résonne la prière du para d’André Zirnheld, le témoignage lu d’un camarade, le colonel Achille Muller SAS et grand officier de la légion d’honneur.

Puis les deux anciens dévoilent le nouvel hommage lapidaire de l’UNP avec l’inscription « A la mémoire du sergent-chef Victor Iturria etc. ».

DSC06070.jpgEnfin un hommage final et solennel de la république est rendu par le préfet, Pierre-André Durand, assisté du maire Battitte Laborde et des chefs militaires.

La journée avait été préparée par Dominique Hennerick assisté de son équipe opérationnelle dont Jean-Louis Larronde et Gérard Sallaberry (tous de l’UNP, Union Nationale des Parachutistes) et par la municipalité de Sare.

Dominique est président de l’UNP Pays basque Landes, section Victor Iturria ; Gérard en est le président local. Les bérets rouges du 1° RPIMa sont les héritiers des parachutistes SAS de la France Libre de la seconde guerre mondiale. 

DSC06079.jpgLa soirée c'est terminée dans la salle Lur-berri avec une présentation d'un membre de la famille

 


Les préparatifs de la fête à l’école Saint-Joseph

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Les schtroumpfs avaient emballé le public en 2013

L’école Saint-Joseph organise sa fête annuelle le samedi 28 juin, dans la salle polyvalente. A partir de 19h30, jeux gonflables pour les enfants jusqu’à 20h30 puis de 22h30 à 23h30. Spectacle des enfants sur le thème du cinéma. Repas (17€) servi à 21h pendant le spectacle des enfants.

90 ans de sollicitude

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Depuis 1924, la famille Barland soigne la mécanique du petit train. Sans elle, il ne serait plus là

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Jean Barland travaille avec les plans de l’époque de la conception, réalisés en 1914. Photo J.-D. CHOPIN

Si le petit train de la Rhune souffle ses 90 bougies cet été, c'est en bonne partie grâce à la famille Barland. Bien avant que les planches au losange ne partent à la conquête de la planète surf, cette entreprise bayonnaise avait un spot de prédilection : le col de Saint-Ignace, à Sare. Chaque hiver, depuis 1924, un membre de la famille est venu au chevet des motrices, des organes de roulement, des freins du train.

Jean Barland, actuel gérant, a appris toutes les subtilités mécaniques de l'engin de son père, qui les tenait de son père. Lorsque le grand-père Barland eut pour la première fois les plans du petit train en main, c'était en 1914, et il était employé des Établissements Guillem qu'il racheta en 1936 et rebaptisa de son nom. Ces plans originaux sont toujours précieusement conservés dans les bureaux où se côtoient les piles de « Surf Magazine » et de « L'Usine nouvelle ».

Motrices démontées

Comme ses ascendants, Jean Barland est captivé par la belle mécanique du train. « Techniquement, c'est un travail très intéressant. On est sur une conception simple, sans fioritures, qui demande surtout que les pièces soient parfaitement ajustées. »

Jusque dans les années 1980, Barland n'assurait pas les réparations importantes. Elles étaient confiées aux ateliers de la SNCF à Bordeaux. Depuis 1990, toutes les motrices du petit train de la Rhune passent par les ateliers des allées Paulmy, à Bayonne. Entre 1997 et 2004, les six motrices ont été entièrement démontées. Pendant qu'une menuiserie d'Ascain, l'entreprise Tellechea, refaisait à l'identique l'habillement de bois des wagons, chez Barland on reproduisait les « paliers en régule », pièces spécifiques au train qui ont disparu dans les mécaniques modernes au profit des roulements à billes. Jean Barland connaît de fond en comble les artères du petit train : ses freins de motrice en bronze, ses axes de roues, l'engrenage des motrices qu'il faut changer tous les quinze ans.

Peu de modifications

« On dispose de nos jours de qualités d'acier supérieures, avec des normes de résistance plus élevées. Mais on modifie très peu. Par exemple, on a étudié un nouveau système de lubrification des paliers en régule qui les rendra plus fiables. »

Jean Barland compte davantage sur le savoir-faire sorti de son atelier que sur la modernité pour assurer la longévité du petit train : « Aujourd'hui, l'électronique a révolutionné les machines. Mais elle vieillit plus vite et revient plus cher, à la longue. Un moteur qui utilise seulement de la mécanique s'use, mais on arrivera toujours à refaire les pièces. » Ce qui fait dire au gérant qu'il suffira de continuer à entretenir le petit train comme on le fait aujourd'hui : « Et il fera sans problème quatre-vingt-dix ans de plus ! »

V. Fourcade

Une cavalcade pour fin 2015

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Une scène de procès lors de la cavalcade d’Itxassou en 2012 (photo archives DR)

L’association de danses Zazpiak-Bat souhaite mettre en scène une cavalcade pour la fin de l'année 2015.

C'est un spectacle dans la tradition labourdine où alternent danses et bribes de comédie, appelé aussi « charivari » ou « kabalkada zintzarrotzak ». Les cavalcades reprennent l’ancien usage des parades charivariques, autrefois destinées à sanctionner en matière de mœurs.

Ces sujets sont dépassés car il y a d’autres critiques à formuler, mais la forme (défilé, procès et danses) est restée à peu près intacte grâce à des auteurs actuels comme le donostiar Joseba  Aurkenerena par exemple.

Répétitions en octobre

Après des années d’interruptions les villages reprennent donc peu à peu cette belle tradition, en Basse-Navarre surtout mais aussi dans le Labourd (Itxassou, Urrugne en ce 7 juin).

A Sare, tous les danseurs, chanteurs et acteurs, même amateurs, sont invités à préparer ce beau projet avec cette association. Les répétitions commenceront au mois d'octobre 2014.

Informations ou inscriptions : zazpiakbat.taldea@yahoo.fr Tél. 06.85.54.88.72 (Amaia) ou 06.79.73.80.97 (Luxi)

Un patrimoine à préserver

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Christine Besse et Cyril Van Meer de l’ONF dans la forêt de Xabalo

Cyril Van Meer est l’ingénieur de l’office national des forêts (ONF). Il a en charge depuis des années la forêt de Saint-Pée-sur-Nivelle et celle de Sare. Ici, il lui faut gérer 1320 hectares principalement plantés de chênes pédonculés ou sessiles, de hêtres centenaires et d’autres essences.

A sa fonction, il a ajouté plusieurs casquettes car, outre la gestion de la forêt, il est sollicité à titre éducatif par les écoles primaires, pour planter les jeunes plants, mais aussi par des organismes de formation comme l’école de Purpan ; par des groupes entomologiques et des congressistes internationaux aussi, comme l’OIS (Oak International Society) venus ici à l’issue d’un congrès.

Tous les aspects de la forêt

Conférencier cette fois, il montrera qu’il connaît presque tout de cette forêt : son histoire, son rôle, qui ne se réduit pas à la production de bois, ses insectes comme l’osmoderme ou autres coléoptères réfugiés dans les chênes têtards. La biodiversité, le rôle du pastoralisme, l’aspect ludique de la forêt seront donc abordés sans détours.

In fine, l’éleveur n’est-il pas le gestionnaire principal par son envie d’imposer un parcours quasi libre pour les moutons, les pottok ou les chèvres ?

Conférence organisée par l’association du patrimoine Sarako Ondarea ; le 4 juillet dans la salle Lur-Berri, à 20h30, entrée 5 €

Escalade vers le clocher de l’église

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Sculpture avec les bois calcinés et moule en arrière plan (photo J.P.)

Du haut de cette pyramide, quatre siècles vous contemplent! A nouveau, il est devenu possible de se hisser vers ce sommet à plusieurs dizaines de mètres du sol pour approcher la toute nouvelle cloche de l’église Saint-Martin. Il vous en coûtera quelques euros et dizaines de marches facilement gravies. 

L’office de tourisme de Sare propose en effet une visite guidée pleine d’enseignements. On découvrira ainsi l’histoire du clocher depuis son érection au 17è siècle, les incendies successifs et les différents re-bâtisseurs de la pyramide. On admirera les œuvres en bois sculptées, à partir des restes calcinés de l’incendie de 2003, récupérés, poncés et travaillés par l’artiste Juan Gorriti. Un étage plus haut, l’entreprise de fonderie « Cornille-Havard », de Villedieu-les-poêles, a eu l’idée d’exposer le moule de fonderie de la cloche et de donner les explications sur la technique de fabrication. 

Enfin, au milieu d’une superbe architecture de poutres savamment entrecroisées qui constitue la toiture du clocher, voici celle qui, à nouveau, martèle le temps de façon inexorable, conformément à la devise reportée en basque sur le cadran horaire (« toutes les heures blessent, la dernière tue »): la cloche

Renseignementsà l’OTS, tel. 05 59 54 20 14, 10 heures visite du village; 14 heures 30 visite du clocher

Les pros du passé en place

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Bertrand Irrigaray propose aussi tout ce qu’on ne cherchait pas 

L’antiquaire Saratar Bernard Lafourcade a toujours pensé qu’il manquait à notre région, à cette époque, un rassemblement de professionnels de l’antiquité et de la brocante. Il avait insufflé cette idée à un antiquaire réputé dans la région, Bertrand Irrigaray dont la société, Orfo-Pub, a les compétences pour cette organisation. Elle pilote déjà les brocantes de Soumoulou, de Port-de-Lanne, d’Anglet

Sud-Ouest.Pourquoi une telle aventure  M. Irrigaray ? Le village est attractif, en proximité de villes importantes, et est une porte sur la Navarre. Après le succès de l’an dernier, de ce rendez-vous commercial, nous ouvrons nos portes sur trois jours, les 12, 13 et 14 juillet 2014. Le chineur est convié à s’évader dans le cadre magnifique de ce village frontalier. Enfin, ceux qui auront envie de  s’attarder à Sare trouveront les établissements pour se loger et se restaurer. La foire de Sare, comme les autres foires organisées par Orfo-Pub, sera exemplaire et les grands principes d’éthique du commerce de l’Art y seront appliqués.

DSCN3492.jpgSare, capitale de la chine? Ma société s’est engagée à en respecter les exigences et cette 2e foire bénéficiera du label « France Europe Antiquités Qualité Authenticité ». Une centaine de brocanteurs sont actuellement inscrits et présenteront des objets anciens d’art populaire, des meubles anciens du pays basque (kutxa, manka). Une place sera réservée à des libraires, bouquinistes et marchands de cartes postales et gravures. Des œuvres d’artistes pyrénéens du XIXe et début du XXe (sculpteurs, peintres) seront présentes. L’art nouveau et l’art déco auront leur place.

DSCN3490.jpgQuel est le type d’organisation? J’ai toujours pensé qu’il fallait investir le village. Grâce à la municipalité et à sa logistique, l’espace qui va du fronton à la salle polyvalente sera réservé aux professionnels avec un parking voiture additionnel en bordure de la déviation, vers Harismendia. Avec l’entrée gratuite, les visiteurs auront tout loisir de déambuler et de découvrir aussi les commerces et les restaurants du village. Ils seront nombreux, d’ici et d’ailleurs, comme dans tous les grands salons, « la France n’est-elle pas le grenier des meubles anciens ? ». Renseignements sur  www.orfo-pub.fr

DSCN3487.jpgProgramme. La foire se déroule sur la place, autour de la salle polyvalente. Cette salle fermée accueillera également des antiquaires sur le parcours de la foire les samedi 12, dimanche 13 et lundi 14 juillet 2014. Heures d’ouverture  le samedi à 7 heures 30  au coup de fusil  et jusqu’à 19 heures. 

Dimanche de 9 heures à 19 heures et lundi de 9 heures à 18 heures. Contacts Bertrand Irrigaray 06 07 23 98 10 et Fabrice Milharès  06 81 73 54 11

Le marché s’invite le jeudi au fronton

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De nombreux commerçants tous les jeudis sur le fronton (J.P.)

Depuis jeudi dernier, de nombreux étals sont installés sur le fronton de la place pour accueillir visiteurs et acheteurs tous les jeudis de juillet et août, de 9 h à 13 h. On pourra flâner et faire son marché au milieu de la haie d’une trentaine de stands d’alimentation. L’artisanat local expose aussi ses produits et créations : bijoux, vêtements ou chapeaux. C’est l’occasion de la rencontre de commerçants de nombreux autres villages.


Bayonne : fin de tournage pour le téléfilm sur ETA et le GAL

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Le tournage du téléfilm historique « Le Sanctuaire» se terminait cette semaine, à Bayonne, après être passé par Sare, ce week-end. Diffusion prévue sur Canal + au printemps 2015

Grégoire, débarrassé d'encombrantes lunettes de ski, peut descendre de la voiture. Il se découvre en pleine forêt. Il aperçoit Txomin, assis sur un tronc d'arbre coupé. Grégoire va à la rencontre de Txomin, lui tend la main. Mais ce dernier, glacial, n'a pour geste que la remise d'une enveloppe. D'un délicieux accent espagnol, il dit en français : « les preuves que votre police renseigne les tueurs du GAL. Les photos, les numéros d'immatriculation, les adresses… Tout ça vient directement des RG ! »

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Olivier Masset-Depasse, le réalisateur, avec Jérémy Renier, qui interprète un conseiller de Robert Badinter  Photo Jérôme Prébois/Haut et Court/Canal+

C'est ainsi que débute la scène tournée ce samedi 5 juillet, dans la pampa de la forêt de Urda Koitz, à côté de Sare, du côté de la bergerie à pottok Ibanteli. Une des dernières scènes du long-métrage (90 minutes) destiné à la télévision : « Sanctuaire ». Un film qui a pour toile de fond les règlements de comptes perpétrés par le GAL (Groupes antiterroristes de libération) contre les membres avérés ou présumés d'ETA (Euskadi ta Askatasuna), au milieu des années 80. La France, jusque-là asile, ou « sanctuaire », pour les militants, devient cimetière. Un scénario original du Bayonnais Xabi Molia (lire notre édition du 23 juin), sur une idée de la Landaise Quitterie Duhurt-Gausseres.

Un face à face prenant

Pour ce tournage, dont la préparation documentaire a duré presque cinq ans, les producteurs ont réuni une belle distribution, notamment pour les deux hommes dont le face à face est la clé de voûte du film. D'un côté, Domingo Iturbe Abasalo, dit Txomin, est un chef militaire d'ETA, interprété par l'acteur espagnol Alex Brendemühl.

En face, Grégoire Fortin, conseiller du Garde des Sceaux français Robert Badinter, incarné à l'écran par le Belge Jérémie Rénier, à la filmographie déjà colossale pour 33 ans. Le premier personnage a existé, un peu romancé pour les besoins de l'écran. Le conseiller français est une création, mais il incarne la politique française de l'époque.

Et samedi, dans l'envoûtante forêt de Sare, le duel de mots entre les deux hommes est monté en puissance. Le réalisateur belge Olivier Masset-Depasse a fait les cent pas, tee-shirt « I'm not Joey Ramone » sur le dos, hurlant, à la manière d'un Benoît Poelvoorde : « Attention, action ! Je veux de l'énergie, je veux de la rancœur ! » Entre 10 heures du matin et 14 heures, la scène va être tournée une vingtaine de fois, sous toutes les coutures, sous tous les angles, jusqu'à trouver la symbiose parfaite dans la gravité et l'émotion.

Beaucoup de travail

Les acteurs ont dû bûcher. Jérémie Rénier, qui a découvert le Pays basque à l'occasion, souligne : « J'aime ce qui touche aux coulisses du pouvoir. Pour me plonger dans cette trame politique, je me suis un peu inspiré des différents débats qui ont lieu actuellement en Belgique. J'ai voulu incarner un homme que j'aurais moi-même voulu suivre. »

Le charismatique catalan Alex Brendemühl, 40 ans, qui a appris le basque pour plusieurs répliques du personnage, a suivi l'actualité récente et notamment « la complexité concernant les sorties de prison des etarras ». Derrière les caméras, les deux hommes ont en tout cas fait preuve de conviction.

Les deux derniers jours de tournage auront pour décor Dancharia puis Bayonne. Ce film, au budget de 3,4 millions d'euros, aidé par la région Aquitaine, le département des Pyrénées Atlantiques et l'Ecla Aquitaine, devrait être diffusé en prime time sur Canal+, dans le courant de l'année 2015.

Eric Becquet

Les Brocs débarquent

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Le client trouvera des raisons de se tourner vers le commerce de la brocante et de l’antiquité. (photo J.P.)

Kukuku Besta le grand rassemblement des professionnels de l’antiquité et de la brocante est en place depuis ce matin, pendant trois jours, grâce à Bertrand Irrigaray et à sa société, Orfo-Pub (journal des 8 et 10 juillet 2014). Après le succès de l’an dernier, ce rendez-vous commercial estival devait être renouvelé. Le village a été choisi à cause de son attractivité, de la proximité de villes importantes, et de sa frontière commune avec la Navarre.

Avec l’entrée gratuite, les visiteurs auront tout loisir de déambuler et de découvrir aussi les commerces et les restaurants du village. Les visiteurs seront nombreux, d’ici et d’ailleurs, comme dans tous les grands salons, « la France n’est-elle pas le grenier des meubles anciens ? ». Parmi les exposants présents, cette année, il faut citer des spécialistes de l’objet culinaire ancien. Leurs objets sont en adéquation avec cette région gastronomique et les amateurs trouveront de quoi satisfaire leurs désirs.

De nombreux exposants proposeront également des meubles anciens du Sud-Ouest et en particulier du pays basque (buffets mankas, bancs zuzulu, etc.). Un carré est réservé à des libraires, bouquinistes et marchands de cartes postales et gravures.

Des œuvres de qualité.

Le pays basque et les Pyrénées ont vu grandir au XIXe et au début du XXe des artistes, sculpteurs et peintres dont la renommée a rayonné dans le monde entier. Leur talent et la qualité de leurs œuvres séduisent toujours  une très vaste clientèle. Des œuvres de ces artistes seront présentées dans de nombreux stands.

Mais il y aura aussi du mobilier Art Nouveau et Art Déco, des meubles peints, du design des années 60, des objets et accessoires vintage, vêtements, linge, de l’argenterie et de la vaisselle ancienne, des souvenirs militaires et des armes anciennes, des tapis d’orient tissés à la main etc. A Sare, capitale de la  chine, la société Orfo-Pub s’est engagée à en respecter les exigences et cette 2e foire bénéficiera du label « France Europe Antiquités Qualité Authenticité ».

Le client trouvera deux bonnes raisons de se tourner vers le commerce de la brocante et de l’antiquité. Le prix des meubles anciens est redevenu attractif ; le brocanteur, l’antiquaire transmettent le bien vivre de nos aïeux et apportent un éclairage sur les générations passées à celle d’aujourd’hui.

Programme. La foire se déroule sur la place, autour de la salle polyvalente. Cette salle fermée accueillera également des antiquaires sur le parcours de la foire les samedi 12, dimanche 13 et lundi 14 juillet 2014. Heures d’ouverture  le samedi à 7 heures 30  au coup de fusil  et jusqu’à 19 heures. Dimanche de 9 heures à 19 heures et lundi de 9 heures à 18 heures. Contacts Bertrand Irrigaray 06 07 23 98 10 et Fabrice Milharès  06 81 73 54 11.Renseignements sur  www.orfo-pub.fr

Un siècle aux côtés de personnes célèbres

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Marie-Jeanne Doyharçabal, 100 ans, entourée des siens (Photo J.P.)

2014-07-08 19.10.16.jpgGrande animation, ce 8 juillet 2014, à l’hôtel de la poste (appelé katalinarenezaharrea ou Lekaienea) fermé depuis trois ans.

Les rideaux, que Marie-Jeanne entrouvrait pour jeter un regard sur la place, ont été escamotés car elle vient ce jour d’accomplir cent ans. 2014-07-08 18.13.08.jpgA la tête de cet hôtel où elle est née, Marie-Jeanne Doyharçabal épousera en 1934 Léopold Jorajuria, né au Chili, secrétaire de mairie décédé en 1970. Suivront deux enfants, cinq petits enfants, et cinq arrières petits enfants.

Ses yeux bleus brillent d’étonnement devant cette agitation inhabituelle et la répartie est toujours vive. « Je suis une fille de bistrot » dit-elle. Elle a affronté la vie, qui ne l’a pas épargnée, mais ceux qui restent, sa descendance, ses amis et ses 2014-07-08 19.09.30.jpgproches avec les élus sont là, dont certains venus de loin. 2014-07-08 18.18.08.jpg« Vous avez 2014-07-08 18.24.16.jpgconnu huit maires de Sare et côtoyé des réfugiés célèbres » lui dira, en la félicitant, le maire actuel. Un document mural comporte les signatures de la chorale des réfugiés basques  Eresoinka (Euskadiko Abesbatzak).

La tristesse d’Arrue. Tout l’hôtel témoigne de la fréquentation de personnalités comme Georges Masson, Périco Ribéra, Ramiro Arrué et d’autres. Un travail sur bois fixé au mur, fut conçu vers 1936 par un réfugié, Michelena Maximo, qui réalisa la peinture de l’épitaphe du cadran horaire du clocher.

2014-07-08 18.19.58.jpgElle raconte aidée de son fils Mattin. « Floutier était un personnage rieur et exubérant. Avec sa femme, qui l’appelait Coco, ils faisaient des séjours à l’hôtel et payaient leurs dettes avec sa peinture. De Ramiro Arrué, elle a le souvenir d’un personnage petit de taille, frêle et renfrogné : « Arrué peignait la tristesse qu’il portait sur lui ».

Sur la période de la guerre civile en Espagne ses récits sont croustillants. Luis Mariano, qui habitera plus tard Angoinea, était arrivé au village avec la chorale Eresoinka. « Il venait avec sa sœur Maria-Luisa et son père, rouge un peu buveur, qui se promenait avec son ouistiti dans la poche du veston ».

Elle parle aussi de l’occupation et du cruel feld-gendarme « Lipsky ». Mais dit-elle il y avait aussi des occupants compréhensifs comme l’Autrichien Félix Loëfller qui faisait avertir les personnes visées. Derrière son visage buriné par le temps, elle a mesuré sans doute le nombre 2014-07-08 18.38.33.jpg2014-07-08 18.52.32.jpg2014-07-08 18.59.09.jpgde pas accomplis pour en arriver là.2014-07-08 18.35.13.jpg

 

 

 

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Deux équipes championnes de main nue

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Les cadets B de la Sarako Izarra Pilota ont gagné la finale du championnat de ligue Pays Basque 2014 en main nue fronton à Iholdi, le samedi 12 juillet contre l'équipe d'Eskulari par 30 à 19.

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(de gauche à droite) Paxkal Harotzarene (ligue du Pays Basque), Tom Bizeau et Benjamin Etchebarne (Eskulari), Battit Vidal et Bastien Sarie (Sarako Izarra Pilota), Patrick Mariluz (sarako izarra pilota)

Les juniors B Joan Agesta et Kevin Etcheverry ont aussi remporté le titre contre Saint-Palais (1) 30 à 19 

La centenaire à l’honneur

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Le maire, accompagné des élus a présenté ses meilleurs voeux (photo J.P.)

Jeudi dernier, Jacqueline Tonnaud a fêté ses cent ans. Elle est la seconde centenaire cette semaine ! Elle est née d’un père basque, Jean Etchegoyen, et d’une charentaise Marie Latour. Celui-ci, dit-elle, était négociant de café entre le Brésil et le port du Havre. Elle s’était mariée en 1938 au pharmacien Jean Tonnaud (décédé), qu’elle avait connu sur les bancs de l’Université de Bordeaux. Pendant vingt ans ils ont exercé ce métier à Casablanca (Maroc) puis avaient du rentrer en France, à Jarnac, comme beaucoup de  colons à l’époque.

Elle respire la joie

Depuis de longues années Mme Tonnaud vit quasiment seule dans sa petite demeure de Basco-xoko achetée aux Mendiboure et restaurée de façon coquette. « Heureusement ma précieuse Arantxa (Indaburu) est là » dit-elle. Elle s’étonne encore sous le lorio de sa terrasse perchée au-dessus du village « regardez le spectacle que j’ai tous les jours ». Très gaie et enjouée, elle prétend que rien n’est pire que d’être triste.

Malheureusement aucun de ses trois enfants et six petits enfants n’avaient pu se déplacer pour offrir fleurs et champagne avec les représentants de la commune.

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