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Deux choeurs réunis à Sainte-Catherine

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Atsulai (ici à Sare) et Erlauntza chanteront ensemble (Photo Jean Pouyet)

Depuis Ainhoa et les hauteurs du mont Atsulai qui domine leur village, le chœur mixte du même nom descendra vers notre vénérable chapelle Sainte Catherine, cadre unique pour ses treize choristes et leur répertoire inédit du patrimoine basque.

L’ensemble vocal bien rodé, emmené par Marylis Daguerre qui dirige aussi Lapurtarrak, propose un répertoire toujours renouvelé de chants traditionnels, d’arrangements  spéciaux et de  nombreuses  créations.

Erlauntza.jpgErlauntza (la ruche), un nouveau venu, se joindra à eux en suivant l’exemple des anciens. Ceux-ci se souviennent d’Eresoinka avec Luis Mariano (37-39, dirigée par Gabriel Olaizola) puis d’Etorki (54-84) et d’Etorburu (99-2008) de Philippe Oyamburu. Il y eut aussi la chorale d’hommes de Sarako-Izarra (vers 1936).

La dernière chorale mixte, « Sara-Senpere kantuz », réunissait une vingtaine de choristes de Saint-Pée et de Sare. La baguette de Claude Lafitte, chef de chœur, a permis de renouer avec cette tradition.

(Re) découvrir les œuvres

Après trois années, la nouvelle chorale mixte peut présenter au public de nombreuses œuvres d’harmonisateurs et d’auteurs de divers pays.

Les chœurs Atsulai et Erlauntza. Jeudi 17 juillet, 21heures 30, chapelle Sainte-Catherine, entrée 8 €


L'Ikurriña sur la Rhune le 14 juillet

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les responsables du PNV, avec l'un des groupes

Le 14 juillet 1894, Sabino Arana Goiri créait le Parti nationaliste basque (EAJ-PNV) et ses symboles: la nation basque ou Euskadi et le drapeau ou ikurriña. Ce 14 juillet 2014, amoureux de la montagne et fiers d’appartenir au peuple basque, ils ont tenu à commémorer cet événement en portant au sommet de la Rhune, qui à pied qui en train, cet ikurriña. La cérémonie a été relevée par la présence d’Andoni Ortuzar  président de EBB (Euskadi Buru batzar ), président  de tout EAJ-PNB  sur les sept provinces ; Joseba   Egibar, président  GBB (gipuzkoa buru batzar ) ; Manu Aierdi, président NBB  (Navarra Buru batzar) ; Itxaso Atuxa pour la Biscaye et Txaro Goikolea pour le Pays basque nord. L’intervention remarquée d’Andoni Ortuzar  a été suivie de ceux des autres représentants. Des danses, des chants, un repas, ont été partagés dans la bonne humeur par les participants.

Les photos sont ici

Des peintres au centre de Sare

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Les peintres exécuteront leurs tableaux devant les passants

Liés par l'amitié et le goût de peindre sur le vif, une poignée d'artistes a décidé d'installer ses chevalets au centre de Sare, attirés par l'invitation de camarades natifs de ce magnifique bourg. chat bleu.jpgLes peintres exécuteront leurs tableaux devant les passants du 17 au 20 juillet et clôtureront leur escapade picturale par une exposition d’une vingtaine de tableaux dans la maison pour tous (2eétage), au-dessus de la bibliothèque.

Le public sera invité à contempler les tableaux de Ann Hawthorn, Yvette Andres, Nathalie Laffon, Patrick Manchot, René Dubos.

Organisé par Yvette (ci-dessous) qui est aussi sculpteur

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Une randonnée mène à une vue sur le littoral

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Le circuit contourne le sommet d’Atxuria (J.P.)

Dans le cadre de la fête de la montagne basque, qui va de Biriatou à Sainte-Engrâce, des activités très diverses se poursuivent tout au long du mois de juillet autour du sport, de la culture, de l'agro-pastoralisme, des produits locaux et des manifestations pour les enfants.

L’une d’elles propose, avec Mendi Biziak (montagnes vivantes), de s’élever au-dessus du littoral. Son but est de faire découvrir cette montagne et ses bonnes pratiques et d’identifier le territoire montagne basque.

Une vue à couper le souffle

Au départ des grottes de Sare, le long d'un parcours conduisant vers Ibañeta, sur les flancs de la montagne Atxuria, cette randonnée  transfrontalière offrira des paysages diversifiés et des vues panoramiques sur la côte basque. L'itinéraire passera sous les falaises riches en plaques de micas qui brillent au soleil donnant son autre nom de Peña Plata ou Harri Xuria (montagne d'argent) à ce massif. Le retour fera découvrir une des plus belles tourbières du pays basque.

Inscriptions. Balade du vendredi 18 juillet, pour tout public, gratuit, départ 9 heures, arrivée vers 17 heures. Point de rendez-vous donné à l’inscription au Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement (CPIE) : 05 59 20 37 20 ou cpie.littoral.basque@hendaye.com


Voir aussi le site http://mendibiziak.com

Les pottoks en compétition

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Dès le matin ils attendront de se présenter au jury sur le fronton (photo J.P.)

A Sare, ce samedi 19 juillet, dès 9h, sur le fronton, les pelotaris céderont la place aux juments et aux pouliches. L’occasion pour les éleveurs basques de se retrouver entre eux grâce à l’Association Nationale du Pottok (ANP), aux Haras Nationaux (HN) qui fournissent les primes, à la diligence de la municipalité et du sponsorat des commerçants de Sare. Une vingtaine d’éleveurs seront présents avec leurs bêtes

Personne ne conteste le fait que le pottok constitue bien une race primitive locale. Le standard officiel décrit le poney comme très rustique, docile et généreux, originaire des montagnes du Pays basque et vivant en libre parcours dans ces massifs.

Deux types de pottok.

DSCN3516.jpgLe concours se déroulera dans la matinée. Le jury classera les bêtes à partir de nombreux critères. Le pottok doit être apte aux disciplines équestres ou à l’élevage en libre parcours.Seuls sont admis à recevoir l'appellation pottok les animaux inscrits au « stud-book » du poney pottok ou à un « stud-book » étranger reconnu de la race pottok. Lors de leur inscription au titre de l’ascendance, les animaux sont répartis soit dans le livre A (80%) soit dans le livre B (20%). Le Livre A (race la plus pure) définit 2 types suivant les conditions du milieu : le pottok de montagne (toise 1,15 à 1,32 m), le pottok de prairie (toise 1,20 à 1,47 m). Le concours porte sur ces deux types.

La tradition de l’élevage.

Ce jury officiel examine les pouliches et juments, suitées ou non, suivant les âges, l’aspect général, la morphologie, la couleur de robe, etc. Après le repas qui débutera près du fronton vers les 14 h, il est prévu des démonstrations d’attelage et de dressage.

Au final, la passion, le goût de ces passionnés fait que cette tradition d’éleveur permet à la race de perdurer dans nos montagnes, grâce au respect de règles les plus strictes.

Pastorale à Garindein

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Le dimanche 27 juillet se joue la Pastorale « Petti Buhame » de Pier-Pol Berzaitzà Garindein. La pastorale traite de la cohabitation houleuse entre bohémiens et notables, en Soule, au XIXème siècle. L'histoire relève pour l'essentiel de la fiction mais fait aussi référence à des faits historiques tels que la révolution de 1848 à Bayonne ou encore la médiation d'Agosti Xaho avec les bergers souletins en colère.

L’association  Donibaneko batzokia organise un bus pour s’y rendre. Le rendez-vous est donné à la gare routière de Saint-Jean-de-Luz à 9 heures 15. Le prix du voyage est de 20 €, et celui de l'entrée de 15 €.Inscriptions au plus tard pour le 22 juillet à l’adresse mail ander.ugarte@wanadoo.fr ou au tél. 06 06 52 19 08 (chèque de 35 € à  l’ordre de « Donibaneko batzokia », Mme Elhorga-Dargains,  7 impasse des écoles 64500- St Jean-de-Luz). Un arrêt sera possible au parking Leroy Merlin de Bayonne,  vers 9 heures 45, en fonction des inscriptions.

L’auteur avait été honoré au Biltzar de Sare, en 2012

pastorale,garindeinProgramme

10 heures 30-messe avec les acteurs


11heures30-défilé dans les rues


12 heures 30-repas ouvert à tous
 (on peut amener son pique-nique)

15 heures 30-représentation


L’auteur avait été honoré au Biltzar de Sare, en 2012 (photo J.P.)

Quand Sare se fait capitale de l’indispensable pottok

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Le concours national d’élégance des pottoks avait lieu hier. Devant un parterre de choix.

Pau

Le jury a pu compter sur les conseils avisés des anciens, bérets vissés sur la tête.  Photo Jean-Daniel Chopin 

DSC06169.jpgNeuf heures hier matin, fronton de Sare. Polos verts sur le dos, les membres de l'association nationale du pottok s'agitent depuis potron-minet. C'est une journée de gala qui va débuter. Le concours d'élégance des pottoks est lancé. 146 « poulinières suitées », femelles de 2 ans, de 4 à 7 ans ou de 8 à 18 ans (un pottok peut vivre jusqu'à 25 ans) déclinées en cinq catégories, vont concourir jusqu'à la mi-journée. En place, les deux jurys, des vieux de la veille redoutables : D'Olce et Durruty côté mairie, Lopez et Bordachar côté fronton.

Il est dix heures. Michèle Alliot-Marie, députée européenne, est une habituée et elle n'a pas manqué le rendez-vous. Sylviane Alaux, députée de la 6e circonscription des Pyrénées-Atlantiques est là aussi. Les pottoks, descendus de la montagne - ou sortie de la prairie - durant la semaine, ruminent, alignés le long du fronton, attendant d'être présentés. Le long de la barrière, les anciens, bérets enfoncés sur le crâne, dissertent. L'un rend hommage à un ancien maire de Sare, Paul Dutournier, qui a œuvré pour le pottok. Un autre lui rétorque que l'actuel, Jean-Baptiste Laborde, lui-même éleveur, en fait beaucoup. Tout le monde est d'accord.

DSC06164.jpgDSC06180.jpg11 heures sonne. Le Landais Jean D'Olce, l'un des fondateurs en 1969 de l'Association nationale des pottoks, entité agrée par le ministère de l'Agriculture, prend une pause. Il remonte le béret. Il commence à faire chaud. Il est bien entouré. Le maire d'Ainhoa, Michel Ibarlucia et celui de Saint-Pée, Pierre-Marie Nousbaum, ne sont pas loin. Les pottoks enchaînent. Il y a là « Violette de La Rhune », venue d'Isserpent (Allier), élégante noiraude aux taches blanches. Puis « Benita de Etxeparia », miss d'Helette, une fluette, mais au regard bleu azur. Plus frimeuse, la grande blonde candidate à la ruade, avec sa crinière méchée brune, « Berezi de Zamalzaina ». Elle vient de Saint-Pée-sur-Nivelle. Elle ne se laisse pas faire. Il y a la 141, puisqu'elles sont numérotées, tatouée HP, qui n'a pas imprimé le parcours imposé. Elle s'arrête à mi-chemin. Certains minots sont déçus. « Mais Pottoka n'est pas venu ? »

L'entretien de la montagne

L'heure est propice à l'Angélus. Les ramasseurs de crottin ont chaud. Tout le monde a chaud d'ailleurs, et ça se tend un peu. On sort la toise pour régler les litiges. « Elle fait 1,10 m » dit l'éleveur, « Pas vrai » dit le jury. Les pottoks ruminent et hennissent, las d'être accrochés le long de la tribune blanche du fronton.

DSC06170.jpg13 heures, en plein apéro. ça se détend. Deux touristes, la soixantaine, interpellent. « Dites, Monsieur qui prenez des notes, pourquoi tous ces poneys ? » Le plumitif est saisi. La réponse succincte fuse « Ce sont des pottoks ! Ils nettoient la montagne. » Mais Didier Dublanc, président de l'Association nationale des pottoks, n'est pas très loin pour renchérir : « D'abord, oui, sans les pottoks aujourd'hui, la montagne serait bien plus sale. Ils sont là pour entretenir les espaces de montagne et empêcher la propagation de certaines maladies. Et ils sont très endurants pour évoluer dans des centres séquestres. »

DSC06168.jpgL'élevage de pottok aujourd'hui est avant tout une passion. Qui coûte beaucoup plus d'argent qu'il n'en rapporte. Didier Dublanc, 34 ans, ne gagne pas sa vie de l'élevage, il était jusqu'il y a peu maçon. Il a 50 bêtes, et il souhaite avant tout « faire la promotion de la race, sauver une espèce toujours menacée ». Il parcourt la France, de salon en salon, de foire en foire. Engagé et déterminé.

DSC06181.jpg14 heures. Les derniers prix sont donnés. Toutes les favorites n'ont pas gagné, mais Pierre-Marie Nousbaum, maire de Saint-Pée, spectateur attentif, le sait : ce n'est pas toujours le favori qui l'emporte.

 

 

DSC06184.jpgDSC06190.jpgÀ 14 h 45, enfin, les convives peuvent s'asseoir pour le banquet. Les pottoks ont le sourire. Surtout la petite avec ses nœuds rouges de fin de nattes dans la crinière. La montagne n'est plus très loin. Elle ne l'a jamais vraiment été.

Eric Becquet avec Jean Pouyet

Les peintres exposent

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Cette exposition de l’association Larrungo Koloreak (couleurs de la Rhune) est dédiée à la peinture figurative et abstraite, à l’huile, à acrylique, à la gouache ou à la peinture mixte. Seront présentées aussi des sculptures. Une quinzaine d’artistes y exposeront du 21 au 30 juillet, dans la salle Lur-Berri, de 10  à 12 heures 30 et de 16 à 19 heures, tous les jours. 


Une soirée avec les chauves-souris

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Observer, expliquer et écouter les chauves-souris, c’est tout l’intérêt de cette nuit européenne, consacrée aux « hirondelles de la nuit » (photo archives J. Pouyet)

Comme chaque année, le Conservatoire d’Espaces Naturels d’Aquitaine (CENA), propose, en partenariat avec les grottes de Sare et le Groupe Chiroptères, une soirée de découverte des « hirondelles de la nuit », les chauves-souris. Ces étonnants mammifères présentent une grande diversité et sont particulièrement menacés en France.

Pour mieux les connaître

Les espèces de chauves-souris peuplant les grottes de Sare seront présentées par la projection d’un film puis des questions ouvertes à tous.

Au crépuscule, on pourra observer l’envol des chauves-souris, quittant les grottes pour commencer leur activité de chasse et également les « écouter » par les ultrasons qu’elles émettent pour se repérer dans l’espace. Une animation déroulera les thématiques suivantes : où vivent les chauves-souris? De quoi se nourrissent-elles? Comment peut-on les protéger?

Ce jeudi 24 Juillet 2014, rendez-vous à 20heures, au portail des grottes de Sare pour la nuit européenne de la chauve-souris 

La nef reçoit deux choeurs

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Erlauntza dans la chapelle Sainte-Catherine, récemment

Encore une soirée chantée et musicale avec les groupes Saiberri et  Erlauntza. Le premier comprend six chanteurs et trois musiciens dans ses rangs, originaires de Sare. Il vient de se produire en Corse et s’exprime à partir des chansons écrites par des auteurs basques ou composées par l’un d’entre eux, Mattin Lafitte. Le répertoire allie l’humour, la drôlerie, la dérision.

Erlauntza, un nouveau venu, se joindra à eux avec un ensemble d’une vingtaine de choristes de Saint-Pée-sur-Nivelle et de Sare. Cette chorale mixte présentera au public des œuvres d’auteurs du pays basque et d’ailleurs. Elle est placée sous les ordres du chef de chœur Claude Lafitte.

Jeudi 24 juillet, église de Sare, 21h30.

Julien Lescarret et ses balades favorites

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Sare, Ainhoa

Rien de mieux qu’une balade à Sare pour se ressourcer. Photo J-D. C.

« Je ne suis pas un grand marcheur, j'ai besoin d'un ballon ou d'un chronomètre pour avancer, mais si je devais conseiller quelques balades, je dirais d'aller faire un tour du côté de Sare, Ainhoa ou Espelette. Ce sont des endroits ressourçants. » Autre sortie coup de cœur : Fontarabie. « Prendre le bateau à Hendaye, traverser la ville et manger au restaurant, ou quelques tapas, c'est quand même très sympa. C'est une sortie très connue, mais elle a vraiment son charme. »

Les pottoks primés

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De nombreux éleveurs ont été récompensés (photos Jean Pouyet)

Le samedi 19 juillet, alignés et attachés, museaux contre le mur, comme punis le long de la main courante des murs du fronton, ils ont attendu sous le soleil. DSC06168.jpgPuis à l’appel des numéros par le meneur de ce défilé, Henri Errandonea (« le 27 se prépare s’il vous plaît »), ils se sont présentés face au fronton, entre les barrières métalliques, devant l’un des deux jurys (catégorie prairie et montagne), conduits à la laisse par un présentateur.

DSC06172.jpgPiaffant et hennissant au milieu de leur tapis de fumier, 146 pottoks accompagnés des éleveurs ont subi leur examen national, examinés pour la présentation (10%), l’allure (30%) et les caractéristiques (60%), comme lors d’un concours d’élégance.

Un élevage difficile

C’est vrai qu’ils sont beaux ces pottoks répartis en catégories, sang pur ou mélange, dans les sections montagne ou prairie. Les connaisseurs ont pu apprécier toute la rusticité des pottoks des montagnes.

Depuis 2011, Didier Dublanc un maçon éleveur d’Irissary,  est le président de l’Association Nationale du pottok (ANP), avec l’aide de Mailen Domec-Jaragoyhen. Il a évoqué les difficultés liées à cet élevage « des primes européennes attribuées à une race menacée et absolument nécessaires à la survie, de la cherté du livret». Cette journée de Sare est la meilleure de l’année pour la rencontre entre éleveurs et la convivialité.

Les très nombreuses récompenses en trophées et en nature, remises sur le champ, émanaient de l’ANP, des Haras Nationaux (HN), de plusieurs municipalités et du sponsorat des commerçants ou artisans de Sare.

DSC06190.jpgLes maires d’Ainhoa, Saint-Pée, Sare étaient là accompagnés d’une habituée, Michèle Alliot-Marie, députée européenne et de Sylviane Alaux, députée de la 6e circonscription des Pyrénées-Atlantiques.

 

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Deux jurys (MM. Lopez, Bordachar) et (MM. Durruty, D’Olce) étaient à pied d’œuvre. 

Les premiers prix en détail

 

Pouliches 2 ans, livre A, montagne : Catarina, Gaec Iriquin

Pouliches 2 ans, livre A, prairie : Cali d'heleta, Bruno Dublanc

Pouliches 2 ans, livre B : Ceslava de Mandot, Barbara Roux

Pouliches 3 ans, livre A, montagne : Bogorri d'etxe, Étienne Etchegaray

Pouliches 3 ans, livre A, prairie : Burubeltz, Amaia Etchemendy

Pouliches 3 ans, Livre B : Berislava de Mandot, Barbara Roux

Poulinières non-suitées, montagne : Quechua, Martin Gorosureta

Poulinières non-suitées, prairie : Ametsa Sara, Christophe Larretche

Poulinières suitées (8 à 18 ans), montagne : Oreaga, Maialen Domec

Poulinières suitées, montagne, 4 à 7 ans : Txuma, Martin Gorosureta

Poulinières suitées, 8 à 18 ans, livre A, prairie : Quieta, André Etchandy

Poulinières suitées, 4 à 7 ans prairie : Violette de La Rhune, Barbara Roux.

Le marché de Sare est prêt

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L’occasion pour les producteurs et consommateurs de se retrouver et partager un bon moment 

Le dimanche 3 août, le fronton de Sare accueillera son marché de producteurs de  pays. « On achète et on consomme sur place » tel est le concept de ce marché. Les deux points forts sont
la vente directe du producteur au consommateur
et l'authenticité des produits préparés à partir des savoir-faire traditionnels de chaque pays.

Réglementé par une « charte de bonnes pratiques », ce marché est destiné à favoriser la richesse et la diversité dans un échange sans intermédiaire entre producteurs et  clients. L’an dernier, deux manifestations de ce type avaient ravi les consommateurs et les producteurs présents. « Si le public est au rendez vous ça nous gonfle le moral explique Bernadette ».

De l’étal à l’assiette.

Ce n’est pas toujours facile de concilier production et commercialisation. Le marché des producteurs de pays est un excellent outil de communication. L’idéal est de découvrir ce que font les producteurs locaux, de se faire connaître des touristes et des consommateurs d’ici.

2013-08-11 22.09.jpgDe 18 à 23 heures les exposants présenteront leurs spécialités sur la place du fronton, au centre duquel seront installées tables et chaises.

Dégustation.

Il sera possible de déguster sur place les assiettes proposées par les exposants, en laissant à chacun le plaisir de composer à sa guise des menus fermiers. On demandera ici un plat chaud, là une assiette de fromage, un verre de vin, un peu plus loin une glace fermière. Le groupe d’animation Sarako Kantariak animera la soirée.

Pastorale à Garindein

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Ce dimanche 3 août se rejoue la Pastorale « Petti Buhame » de Pier-Pol Berzaitz à Garindein. La pastorale traite de la cohabitation houleuse entre bohémiens et notables, en Soule, au XIXème siècle. L'histoire relève pour l'essentiel de la fiction mais fait aussi référence à des faits historiques tels que la révolution de 1848 à Bayonne ou encore la médiation d'Agosti Xaho avec les bergers souletins en colère.

Programme

10 heures 30-messe avec les acteurs


11heures30-défilé dans les rues


12 heures 30-repas ouvert à tous
 (on peut amener son pique-nique)

15 heures 30-représentation


Elles rythment le village

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L’équipe de l’office de tourisme a déjà bien ancré les activités qui concourent à l’activité du village. Certains faits marquants sont déjà du passé comme l’incontournable Biltzar, la korrika-trail, le concours national des juments et pouliches, la nuit de la chauve souris aux grottes, qui sont devenus des événements de plus en plus suivis. D’autres grands rendez-vous arrivent comme l’hommage à Luis Mariano du 6 août, la foire artisanale le 24 août en même temps que le 51è cross des contrebandiers. Les manifestations culturelles (chorales, danses, exposition artistique, manifestations sportives) sont légion.

L’office de tourisme sert aussi des prestations comme la visite guidée du clocher, de ses salles et de la nouvelle cloche ou bien les visites du village et organise le marché du jeudi. Les costauds du rugby occuperont la place le 2 août puis le 12 août.

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Les épreuves d’efforts sont toujours prisées (J.P.)

Activités jusqu’en septembre.

Le marché des producteurs du pays s’invitera sur le fronton le 3 août puis le 15 août. L’association Zazpiak-bat  fera tourbillonner ses danseurs sur la place le 9 août. L’école publique assurera le vide grenier jusqu’à 22h30, le 8 août. La pelote occupe traditionnellement le terrain, les lundis soir au fronton ou au trinquet Pleka et des mardis pour son tournoi. Dans la même rubrique, la Sarako-Izarra pelote organisera sa fête annuelle le 23 août. Des finales du championnat de France de pelote se dérouleront le 15 août avec. Suivra, le 16 août, la fête des écureuils du handball. Le Championnat de France des jeux basques, ce sera le 20 août. Différentes chorales se produiront aussi, dans l’église, à l’initiative des associations locales ou par la venue de nos voisins fidèles : le 7 août avec l’Arin, le 21 août avec Goraki puis le 28 août avec Saiberri, Le final de ce mois avec la kermesse paroissiale du 31 août. L’apothéose se sera les fêtes du village du 14 au 17 septembre.

L’assistance logistique de tous ces événements est assurée par les employés de l’OTS et les bénévoles, par les agents du service technique municipal. Renseignements à l’office de tourisme de Sare : tél. 05 59 54 20 14, email: otsi.sare@orange.fr


Aux lecteurs

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Cordialement

Luis Mariano aurait eu 100 ans le 13 août

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Sare rend hommage, demain, au ténor vedette.

Demain soir, à Sare, l'hommage à Luis Mariano, l'enfant du Pays, réunira plusieurs artistes : le ténor lyrique basque, Michel Tellechea, accompagné du pianiste de Luis Mariano, Jose Luis Azcue, le joueur de pelote et chanteur, Pampi Laduche, la danseuse Saratar Fabiana et sa troupe de flamenco Chispa Flamenca ainsi que le fidèle ami de Mariano, Patxi Lacan, qui fera part de sa vie à Sare (1)

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Fandango, fandango, c'est le chant des oiseaux que répète l'écho de Sare à Bilbao" (collection Patxi Lacan)

Luis-Mariano Eusebio González García, né le 13 août 1914, était arrivé d’Irun en France en 1936 après le bombardement d’Irun. Le jeune González arrivait déjà avec une réputation comme  soliste à l'Orféon Donostiarra. Il s’établira sur sa terre d’adoption à Sare, en septembre 1937, fera un passage aux beaux-arts à Bordeaux, puis se joindra au groupe d’exil des réfugiés basques d’Espagne.

Don Bernardo

Ainsi se forma au village le groupe artistique Eresoinka, constitué de cent un basques, ambassadeur du gouvernement basque en exil et symbole de paix. Parmi les chanteurs de cet ensemble se trouvaient, entre autres, Pépita Embil (qui sera la mère de Placido Domingo) et le jeune ténor lyrique que deviendra Luis Mariano. Dans la maison Ihartzartea, lieu de répétition à l’époque, à l’entrée du village, une fresque murale de Gaspar Montes Itturrioz, réalisée en 1937, immortalise ce fait. Le maire de l’époque, Michel Leremboure, aidé par les liens entre José-Miguel Barandiaran (qui se fixera quinze à Sare) et, l’immense musicien, le père Donostia avait permis l’accueil de ces réfugiés.

Sare, terre d’adoption.

Luis achètera la maison Angoinea à Sare sur les hauteurs de Lehenbiscay. De cette époque, la centenaire Marie-Jeanne Jorajuria, qui tint l’hôtel de la poste lieu de rencontre d’Eresoinka, raconte « Il venait là avec sa sœur Maria-Luisa et son père, rouge un peu buveur, qui se promenait avec son ouistiti dans la poche du veston ».

Un jour il donnera un concert sur le fronton accompagné au piano par un autre prêtre réfugié célèbre au village, Don Bernardo, pendant que l’escadrille d’Etampes réalisait ses acrobaties au-dessus du fronton. Sa carrière fut époustouflante et mondiale avec « la belle de Cadix » ou « le chanteur de Mexico ».

Sa vie sentimentale le rapprochera de Martine Carol ou de Carmen Sevilla. En 1960, grâce à son fidèle chauffeur Patxi Lacan, il posera ses partitions et ses costumes de scène dans la grande ferme Sallaberiadont il rêvait, à Arcangues où il repose depuis son décès en 1970.

(1). Mercredi 6 août, 21heures30, sur la place du fronton ou dans l’église en cas de pluie ; entrée 10 € 

Ses créations sont dédiées aux bébés et aux mamans

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My taNdi c’est l’acronyme d’une jeune créatrice, Maïte Andiazabal. Elle vient de fonder son entreprise et conçoit des accessoires textiles pour bébés et pour femmes. Les pièces sont uniques ou en petites séries, le tout fait à la main! C’est son lobby de jeunesse qui prend forme aujourd’hui, car enfant elle aimait coudre, transformer, peindre.

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Sur les marchés ou chez elle, Maïte propose des créations uniques (photo J.P.)

Elle est l’ainée d’une fratrie de quatre sœurs, filles d’Antton et de Maritxu, agriculteurs à la maison Agustinenborda. Pour en arriver là elle a « slalomé » en étudiant le basque et la psycho, cycles certifiés par une licence, tout en cherchant sa voie d’épanouissement. Son truc à elle c’est l’art et ses moyens d’expression. Alors il y a deux ans, elle a décidé de se former à l’école d’Art de Bayonne pour conforter ses dispositions pour la peinture, la sculpture, la photographie etc. Une première mise en application de ses connaissances, pendant six mois dans des pays sud-américains, lui a donné l’envie et l’énergie pour lancer son entreprise.

Une entrepreneuse

Très jeune elle aimait coudre ; qu’à cela ne tienne ! Autodidacte, elle a renforcé ses connaissances sur le sujet par différents moyens. La voilà donc installée dans son appartement devant sa « singer » moderne, au milieu d’un bric à brac sympathique d’étoffes, de chiffons colorés, de pièces de bébé de sa facture qui vont du bavoir au sac shopping en passant par des doudous et des tapis à langer.

DSC06198.JPGLa modernité de ses créations féeriques et colorées tranche avec le nostalgique apparent de ses photos en noir et blanc, très sombres, qui représentent des paysages, des scènes de la vie.

Une caravane vintage

Elle travaille dans son appartement, en attendant mieux, expose sur les marchés, à Sare tous les jeudis, à Ascain au marché des créateurs du 20 août. Son idée est d’acquérir une caravane « vintage », années 1970, pour en faire une boutique mobile.

En attendant l'ouverture d’un site internet, sa boutique est en ligne sur sa page Facebook (ouverte à tous)

https://www.facebook.com/mytandi?ref_type=bookmark

Week-end chargé

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Ce vendredi 15 août, le matin et l’après-midi seront consacrés à la pelote basque avec des finales pour le compte du championnat de France de place libre. L’antique et spectaculaire jeu de rebot en séniors le matin, laissera la place au grand chistera en minimes et au yoko-garbi en juniors l’après midi sur le fronton près du VVF.

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Déguster sur place les produits des exposants, en laissant composant son assiette

Dans la soirée, sur le fronton de la place, seront installées tables et chaises. En effet le marché fermier remettra le couvert après son succès du 3 août dernier où producteurs et participants se sont retirés très satisfaits. Ce marché des producteurs de pays est un excellent outil de communication pour que chacun découvre les producteurs locaux. Il sera possible de déguster sur place les assiettes proposées par les exposants, en laissant à chacun le plaisir de composer à sa guise des menus fermiers. On demandera ici un plat chaud, là une assiette de fromage, un verre de vin, un peu plus loin une glace fermière.

De 18 à 23 heures, les producteurs présenteront leurs spécialités

Le marché continue le jeudi au fronton

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De nombreux commerçants tous les jeudis sur le fronton (J.P.)

Depuis juillet, tous les jeudis, de nombreux étals sont installés sur le fronton de la place pour accueillir visiteurs et acheteurs tous les jeudis de juillet et août, de 9 h à 13 h. On en comptait une quarantaine jeudi dernier. On peut flâner, échanger  et faire son marché au milieu de la haie de stands d’alimentation. L’artisanat local expose aussi ses produits et créations : bijoux, vêtements ou chapeaux. C’est aussi l’occasion de la rencontre de commerçants de nombreux autres villages.

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