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Olivier et Ellande champions de France, B

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Sur le podium en compagnie du Président de la fédération

Ce lundi aprÚs midi, à Saint-Pée-sur-Nivelle, Olivier Aroçarene et Ellande Alfaro, pour la Sarako Izarra, sont devenus champions de France, en battant la Noïzbait (Mattin Salaberry et Bixente Heguy) 30 à 18

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Luis et le village

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Patxi, Michel, Pampi et Jose-Luis ont conquis le public (photos J.P.)

DSC06264.JPGL’hommage Ă  Mariano a pris des accents de fĂȘte de famille ce mercredi soir sur le fronton. Devant l’estrade, une foule presque recueillie de touristes ou d’indigĂšnes, a voulu, pour une raison ou pour une autre, fĂȘter le centenaire de sa naissance (journal du 05 aoĂ»t 2014). AprĂšs un majestueux Agur Jaunak interprĂ©tĂ© debout par les 500 spectateurs, pour certains c’était l’occasion de se remĂ©morer le souvenir d’une rencontre dans le village ou sur le fronton dans les annĂ©es 1950 et pour d’autres de redĂ©couvrir la voix Ă©clatante du prince de l’opĂ©rette. Une gĂ©nĂ©ration de Saratars s’était dĂ©placĂ©e qui n’avait pas oubliĂ© que le village fut la terre d’adoption, en septembre 1937, Ă  Angoinea, de cet ambassadeur basque.

Les confidences de Patxi

DSC06291.JPGDSC06288.JPGLe talent de l’ancien pelotari, Pampi Laduche, a boostĂ© le public venu en nombre par ses interprĂ©tations et sa prĂ©sence sur scĂšne. Les Ă©tincelles de Fabiana ont crĂ©pitĂ© par la grĂące et le talent de ses jeunes danseuses de Flamenco, rappelant « Granada ou la belle de Cadix », au son des claquettes et des castagnettes.

Des airs flamboyants

DSC06289.JPGLa voix d’or inĂ©galĂ©e de Mariano a transpirĂ© dans les interprĂ©tations du tĂ©nor Michel Tellechea et les accompagnements veloutĂ©s du pianiste de Luis Mariano, Jose-Luis Azcue. Le duo a pu rappeler certains classiques festifs comme « Bayonne, Bayonne », des airs flamboyants comme « Mexico », ou d’autres moins connus du grand public comme « MaĂŻté ».

DSC06273.JPGLa partie plus intime a Ă©tĂ© livrĂ©e par Patxi Lacan, le chauffeur et l’ami de Mariano, dans ses Ă©vocations drĂŽles de la vie de Luis Ă  Sare. Il a racontĂ© le concert de Luis sur le fronton, avec l’escadrille d’Étampes ou les rapports Ă  l’époque avec le maire Paul Dutournier et son secrĂ©taire LĂ©opold Jorajuria pour trouver une grande ferme Ă  Sare.

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Une reprise assurée

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Amaïa, à droite, en compagnie d’Erkuden, la cuisiniùre (photo Margari)

Un des plus anciens restaurant de Zugarramurdi change de mains. Il fut créé il y a prĂšs de trente ans par Juan Luis Alkorta (dit Txarli) Altzatenea qui lui donna son nom. Il imprima un style qui Ă©tait pratiquĂ© sur les ports du pays basque d’Espagne : la cuisson de la viande et du poisson, au barbecue, devant les consommateurs. La renommĂ©e s’étendit aussi par un reportage paru dans le magazine « GĂ©o » dont les journalistes vinrent un jour diner lĂ .

Txarli vient donc de passer le flambeau Ă  AmaĂŻa Etxeberri, de la maison Oieriko-borda, qui vient d’amĂ©nager aprĂšs une petite rĂ©ception. Elle compte bien continuer dans la voie tracĂ©e.

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Les jeux ruraux en place mercredi

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Une des épreuves, le transport de bidons (photo J.P.)

La finale du championnat de France des jeux ruraux aura lieu le 20 aoĂ»t sur la place du fronton. Elle est organisĂ©e par l’association des sports basques Herri Kirolak, aidĂ©e de l’association locale Saiberri. Parmi les 18 disciplines officielles, les Ă©preuves concernĂ©es seront le lever de charrette de 350 kg (orga jokoa), le transport de poids de 41 kg (ontzi erematea), le lever d’enclume de 18 kg (ingude altxatzea), la course au sac de 80 kg (zaku lazterketa) en individuel et par Ă©quipes. Les vainqueurs de chaque Ă©preuve seront qualifiĂ©s pour le championnat des sept provinces basques.

S’y ajouteront, en dĂ©monstration, le lever de pierre (harri jasotzea) et le tir Ă  la corde Ă  quatre tireurs (soka tira).

Des jeux calquĂ©s sur la rĂ©alitĂ©. Le lever de charrette provient des difficultĂ©s Ă©prouvĂ©es par nos ancĂȘtres lors de l’enlisement de l’engin dans les chemins boueux. Le transport de bidons de lait devait se faire de la ferme jusqu’au chemin de collecte. Les forgerons se dĂ©plaçaient avec leur enclume sur l’épaule et les jeunes gens dĂ©chargeaient les charrettes de leurs sacs de blĂ© pour les hisser au grenier. Sans engins mĂ©caniques, il fallait dĂ©placer les pierres lourdes sur les Ă©paules. Le tir Ă  la corde, Ă  quatre ou huit tireurs, faisait partie des Olympiades et les Jeux olympiques modernes l’ont comptĂ© quelques annĂ©es comme Ă©preuve officielle.

Mercredi 20 aoĂ»t, 20 heures, sur la place. EntrĂ©e 6 €, gratuit jusqu’à 13 ans. Petite restauration sur place.

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Goraki est de retour

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Le groupe vocal est composé de 40 choristes

Goraki, « toujours plus haut », est un trentenaire alerte de 40 choristes, hommes et femmes. Son rĂ©pertoire, fondĂ© Ă  partir des meilleurs compositeurs basques, comprend des chants traditionnels de marins, des hymnes Ă  la fĂȘte ou Ă  l’amour, des compositions plus rĂ©centes, entrĂ©es dans le rĂ©pertoire populaire. Des chants religieux complĂštent ce panel avec aussi des chƓurs orthodoxes dont les mĂ©lodies s’adaptent parfaitement Ă  l’ñme basque. Les chƓurs se produisent  en concert,au Pays basque et dans le sud des Landes. Ils ne dĂ©laissent pas pour autant les autres rĂ©gions françaises, dans lesquelles, par la qualitĂ© de leur expression, la puissance et le timbre de leur voix, la variĂ©tĂ© des rythmes, ils ont exportĂ© la beautĂ© de leur culture. 

Jeudi 21 aoĂ»t, dans l’église, Ă  21, 30 heures, entrĂ©e 10 euros

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L'émigration basque expliquée par le menu

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Marie-Pierre s’est intĂ©ressĂ©e Ă  Sare (photo J.Pouyet)

Marie-Pierre Arrizabalaga est enseignante et chercheuse en civilisation nord-amĂ©ricaine Ă  l'UniversitĂ© de Cergy-Pontoise. En 1994, cette jeune femme Ziburutar s’est intĂ©ressĂ©e Ă  l’histoire de notre village dans sa thĂšse amĂ©ricaine Ă  l'UniversitĂ© de Californie Ă  Davis (USA), une Ă©tude qu’elle a complĂ©tĂ©e avec l’étude de cinq autres villages basques dans une seconde thĂšse soutenue Ă  l’École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (EHESS) Ă  Paris en 1998 (1). Ses recherches portent sur les structures familiales, les pratiques successorales et les rĂ©seaux migratoires dans les Basses-PyrĂ©nĂ©es au XIXe siĂšcle.

Pourquoi, au sein d'une mĂȘme famille, certains individus ne quittaient-ils jamais la maison et les autres s'Ă©tablissaient-ils dans leur village, un village voisin, une ville rĂ©gionale ou en AmĂ©riques ?

L'originalitĂ© de cette recherche, c'est d'une part sa perspective micro historique (la reconstitution de vingt familles) et d'autre part l'analyse du phĂ©nomĂšne migratoire dans le cadre familial, par la comparaison des comportements individuels au sein d'une mĂȘme famille.

Un village test.

Sare a Ă©tĂ© choisi comme Ă©tude de cas pour son caractĂšre rural, en zone de montagne, d'oĂč de nombreux individus ont Ă©migrĂ©. Vingt couples qui s’y sont mariĂ©s entre 1805 et 1812 ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s (ainsi que dans cinq autres villages basques). Ensuite, leur parcours matrimonial, professionnel et migratoire a Ă©tĂ© reconstituĂ©, ainsi que ceux de leurs enfants et de leurs petits-enfants jusqu’en 1960.

Apparemment, ce ne sont pas les mauvaises conditions économiques des familles qui ont forcé les hommes et les femmes à partir. Ils cherchaient surtout à préserver, voire à améliorer leurs conditions socio-professionnelles.

En outre, ils avaient les moyens financiers d’utiliser les rĂ©seaux migratoires, professionnels et commerciaux vers les villes (notamment Bayonne) ou vers l'Ă©tranger (l'Argentine) pour organiser une Ă©migration Ă  moindre risque. Leur dĂ©cision de partir n'Ă©tait, en aucun cas, accidentelle et dĂ©sorganisĂ©e, mais semblait au contraire trĂšs structurĂ©e du dĂ©part Ă  l'arrivĂ©e. Les raisons principales de l'augmentation de l'Ă©migration des Basques en AmĂ©rique au cours du siĂšcle sont notamment les structures familiales de la famille souche, les pratiques successorales de l'hĂ©ritage unique, et la volontĂ© des individus, hommes et femmes, de maintenir leur statut social.

(1). ThÚses. « Family Structures. Inheritance Practices, and Migration Networks in the Basses-Pyrénées in the Nineteenth Century: Sare », University of California, Davis (USA), 1994; « Famille, succession, émigration au Pays Basque au XIXe siÚcle. Etude des pratiques successorales et des comportements migratoires au sein des familles basques », EHESS, Paris, 1998.

Nombreuses publications dans des revues et livres sur les pratiques du peuple basque: http://www.u-cergy.fr/fr/_plugins/mypage/mypage/content/arrizaba.html

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Une saison prometteuse

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Olivier Aroçarene et Ellande Alfaro, champions du pays basque et champions de France 2014, Gr B, seront de la partie

Samedi, ce sera jour fĂȘte pour les amateurs et sympathisants du club de pelote de la Sarako-Izarra. Cette journĂ©e viendra clĂŽturer une saison satisfaisante, dans l’ensemble, par rapport Ă  d’autres annĂ©es et prometteuse pour le futur Ă  cause du bon niveau des jeunes qui ont glanĂ© quelques titres. Lors de cette journĂ©e complĂšte, diverses manifestations sont organisĂ©es sur le fronton.

Programme, avec spectacles gratuits.

11heures. Partie de pelote

14heures. Finales du tournoi de main nue

17heures. Parties de yoko-garbi

Repas sous chapiteau. Menus à 12€ ou à 14€

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Maïlen Bergara (Larralde) nous a quittés

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AprĂšs 64 annĂ©es de sa vie terrestre, MaĂŻlen est entrĂ©e et ressortie de l’église portĂ©e par six de ses amies, sous les applaudissements du public qui avait envahi l’église.

devoirs - copie.jpgLors de cet hommage religieux, l’intervention de divers orateurs a montrĂ© son implication dans la vie du village, pour la langue basque, pour la culture en gĂ©nĂ©ral. Elle faisait partie des pionniers d’Herri-Urrats, en 1983. Son lei motif, participer : Ă  la vie de famille, au chant choral, au groupe de randonnĂ©e ou de gymnastique, Ă  l’équipe d’aide bĂ©nĂ©vole aux devoirs scolaires etc.

Elle a reçu un hommage Ă  la mesure de ce qu’elle a donnĂ©.

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Qui pour contrer Fernando?

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Les 36 participants de la course, lestés, autour du n° 19, Fernando (photo J. Pouyet)

La 51e Ă©dition du Cross des contrebandiers aura lieu dimanche. Depuis 2012, Ă  cause d’un risque de canicule, le dĂ©part est dĂ©calĂ© au dimanche matin 9 heures. Le staff a rĂ©glĂ© les derniers dĂ©tails comme la sĂ©curitĂ© avec les Ă©quipes mĂ©dicales, le parcours sĂ©curisĂ©, les contrĂŽles, les ravitaillements. La mise en place de l’équipe de communication bilingue et l’enregistrement des arrivĂ©es, le confort des coureurs et la distribution des lots autant de postes peaufinĂ©s.

Cette Ă©preuve perdure depuis 1961, avec Ă  peu prĂšs le mĂȘme rĂšglement adaptĂ© Ă  un profil dit de contrebandier, mĂȘme si les casquettes remplacent quelquefois les bĂ©rets. Quelques contrebandiĂšres ont depuis Ă©tĂ© admises et se comportent magnifiquement.

Les vainqueurs se sont succĂ©dĂ© depuis Belhart « l’Urruñar » jusqu’à Fernando Etchegarai de Bera encore vainqueur en 2012. Il y a eu les rĂ©cidivistes aussi comme Aizpiolea, Belhart, Jourdan, Oronos (2 victoires), Larzabal et Michelena (3 victoires) puis Etchart, Toro, Lamothe, Etchegarai (7 victoires).

Dix huit villages représentés

Les contrebandiers de Sare ont souvent dĂ©posĂ© leur fardeau en vainqueurs derriĂšre le fil d’arrivĂ©e, tels Aranaz (1984), Oronoz (1988 et 1990), Larzabal (1991-94-98) et Lamothe (2000 Ă  2003 et 2005). Dix-huit villages (Labourd, Basse Navarre, Navarre, GuipĂșzcoa) avaient dĂ©lĂ©guĂ©, en 2013, 36 reprĂ©sentants oĂč compteront des Saratars pointus, dĂ©gagĂ©s des tĂąches d’organisation, tels le jeune Pantxo Saint Martin ou des fidĂšles comme les frĂšres Mehats.

AprĂšs sa 7e victoire de 2013, au-dessous des 40 minutes, Fernando Etchegarai qui s’est aussi imposĂ© cinq fois dans la « Sara-Korrika », dĂ©fendra-t-il son bilan?

RĂšglement

Tenue vestimentaire avec pantalon ou survĂȘtement ; portage d’une charge de 8 kg pour les hommes et de 4 kg pour les femmes sur la partie non pentue, Ă  l’aller et au retour ; contrĂŽles obligatoires au lieu-dit « Zazpi-Fago » ; admissions, sur invitations, de deux concurrents par villages; les autres admissions sont dĂ©cidĂ©es par l’organisation.

Dimanche 24 aoĂ»t, dĂ©part Ă  9 heures. Toute la journĂ©e, foire de l’étĂ© sur le fronton 

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Six « Nassara » chez les Burkinabés

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Arantxa (en haut), Marion et Juliane en compagnie de la classe

Les Nassara, en langage MoorĂ©, ce sont « les jeunes filles Ă  la peau blanche », ces six Ă©tudiantes en Ă©tudes de psychomotricitĂ©, Ă  l'Institut SupĂ©rieur de Rééducation Psychomotrice de Marseille, qui ont accompli une mission humanitaire au Burkina Faso. En effet,  Juliane, Manon, Margaux, Marion et Arantxa Oronoz, la Saratar, ont mis en Ɠuvre, dans le cadre de leurs Ă©tudes, un projet en lien avec la psychomotricitĂ©.

Aider l’enfant ou l’adulte, c’est leur leitmotiv, en partenariat avec une association de ce pays, Zod NĂ©ere « les bienfaits de l'amitiĂ© » créé par un instituteur, Lassane Kiemtore, elles ont sĂ©journĂ© en deux groupes de trois, cet Ă©tĂ©, pour plus d’efficacitĂ© et de suivi.

PrivilĂšge, elles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une commoditĂ© rare lĂ -bas, une douche ! Au village de Sabou, en contact avec les villageois et les enfants (cent Ă©lĂšves de CM2, de 7 Ă  17 ans), de l’École primaire de la seconde chance, elles Ă©taient lĂ  pour les aider Ă  surmonter leurs difficultĂ©s, leur apporter des fournitures scolaires, des Ă©lĂ©ments informatiques, des jeux et du matĂ©riel psychomoteur.

La Seconde chance.

DĂšs 7 h 30, classe puis ateliers Ă  10 heures pour dĂ©couvrir les activitĂ©s centrĂ©es sur le tonus, le schĂ©ma corporel ou encore l'Ă©quilibre. Elles avaient aussi l’ambition de former les instituteurs, de les initier aux techniques de yoga, de relaxation, de massage etc. La rĂ©alitĂ© a Ă©tĂ© tout autre car l’essentiel a Ă©tĂ© d’aider ces familles et enfants dĂ©munis de tout dans leur quotidien. « Le travail des femmes m’a frappĂ© ; les enfants ramĂšnent mĂȘme leur part de riz Ă  la maison. Les enfants nous ont apportĂ© beaucoup par leur disponibilitĂ©, leur sens de la vie en communautĂ© ; eux-mĂȘmes nous ont initiĂ©es Ă  la danse et au rythme » dit Arantxa. Le dĂ©part leur a semblĂ© inhumain tant elles avaient l’impression d’abandonner Ă  leur pauvre sort tous ces enfants.

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Un cycliste devance les coureurs contrebandiers

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L'arrivée de Josepa sur la place (J.P.)

Dauphin de Fernando Etchegarai en 2103, le dossard n° 20, Josepa Larralde de Bera, s’est imposĂ© sur le tour de zazpi-fago (les sept hĂȘtres) en 41’09’’, sur les flancs de la Rhune. Il faisait partie, il y a peu, de l'Orbea Continental, Ă©quipe de formation de la Fondation Euskadi. Cette Ă©quipe dirigĂ©e par Álvaro GonzĂĄlez de Galdeano, comprenait entre autres, l’Haspendar Romain Sicard.

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La réforme change à la rentrée

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Les activités périscolaires sont toutes encadrées par du personnel qualifié (photo J.P.)

La rĂ©forme des rythmes scolaires dans l'enseignement s'applique Ă  la rentrĂ©e scolaire 2014. Elle est destinĂ©e Ă  allĂ©ger les horaires lourds, les plus longs en Europe (6 heures), ramassĂ©s sur quatre jours. DĂ©sormais, les enfants auront classe quatre jours et demi. Une demi-journĂ©e est ajoutĂ©e, fixĂ©e au mercredi matin, en gĂ©nĂ©ral. Enfin, la journĂ©e de classe est raccourcie. Les horaires des enfants passent Ă  5 h 30 pour la journĂ©e entiĂšre, ou 3 h 30 pour la demi-journĂ©e. La pause de midi, doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă  une heure trente et la diminution des heures de cours est compensĂ©e par des temps d’activitĂ©s pĂ©riscolaires (TAP) gĂ©rĂ©s par les communes. Le problĂšme pour les communes est de trouver l’encadrement et le financement pour ces activitĂ©s mĂȘme si l’État a mis en place un fonds exceptionnel (sur 2 ans), dit « fonds d’amorçage », de l’ordre de 50 € par Ă©lĂšve.

Nouveautés.

À Sare, sur les trois Ă©coles, l’École publique (38 Ă©lĂšves), qui doit s’y plier, et l’Ikastola (98 Ă©lĂšves), libre de son choix, ont dĂ©cidĂ© d’appliquer la rĂ©forme Ă  la rentrĂ©e 2014. C’est statu quo pour l’École Saint-Joseph. Les activitĂ©s pĂ©riscolaires seront toutes encadrĂ©es par du personnel qualifiĂ© (trois personnes par journĂ©e Ă  l’École publique, sept Ă  l’Ikastola), financĂ© par le budget communal, dans les locaux scolaires ou dans la salle polyvalente, cantine du mercredi midi comprise. Ces activitĂ©s se terminent Ă  16 h 30, horaire de rĂ©cupĂ©ration des enfants ou en garderie (payante) au-delĂ . Les objectifs pĂ©dagogiques sont la pratique de l’euskara (sauf pour les unilingues) et du langage, l’apprentissage des rĂšgles de vie en commun et des pratiques culturelles et sportives. Selon l’un des animateurs « Un des avantages est la plus grande rĂ©ceptivitĂ© des enfants le matin pour l’apprentissage scolaire. La fatigue ? Il n’y a que le mercredi de supplĂ©mentaire ; c’est un rythme Ă  prendre, un peu diffĂ©rent,  dĂšs la maternelle qui deviendra naturel pour les nouveaux. Un couple d'origine Ă©trangĂšre, qui scolarise leur enfant ici, trouve cette rĂ©forme, dĂ©jĂ  appliquĂ©e dans leurs pays, intĂ©ressante ». 

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Une course au top

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Tous les participants (ici les 3 premiers et Muriel) ont été récompensés par le maire Battitte Laborde (photos J.P.)

DSC06303.jpgLa course des contrebandiers de dimanche dernier a vu s’imposer le coureur de Bera, Joseba Larralde, devant 33 participants. Dauphin de Fernando Etchegarai en 2103, le dossard n° 20 s’est imposĂ© en 41’09’’, sur les flancs de la Rhune. Il faisait partie, il y a peu, de l'Orbea Continental, Ă©quipe cycliste de formation de la Fondation Euskadi. Cette Ă©quipe dirigĂ©e par Álvaro GonzĂĄlez de Galdeano, comprenait entre autres, l’Haspendar Romain Sicard.

Les conditions Ă©taient idĂ©ales avec un dĂ©part donnĂ© Ă  9 h 30, dans la brume matinale, au milieu des Ă©tals des exposants de la foire. « En 25 minutes de montĂ©e et 15 de descente, j’ai fait l’essentiel Ă  la montĂ©e car je suis plus faible en descente » contatait le vainqueur.  

Une victoire souhaitée.

DSC06306.jpgDSC06307.jpgEn tĂȘte de bout en bout, il avait Ă  cƓur de gagner pour sa deuxiĂšme participation. Il s’impose devant Asier Apezetxea, Iñigo Lasaga (dĂ©jĂ  vainqueur) et le Saratar SĂ©bastien Saint-Martin, sur les 9 Kms qui amenaient les coureurs vers Zazpi-Fago (les sept hĂȘtres) et retour.

DSC06321.jpgDernier, le sexagĂ©naire Ricardo Toro, quadruple vainqueur, a honorĂ© sa 44e participation. L’organisation n’avait nĂ©gligĂ© aucun dĂ©tail, comme l’équipe mĂ©dicale, les masseurs, les quad de Bidexka et les VTT, les liaisons radio sur le trajet et les ravitaillements ainsi que le staff de Pierre Berecochea Organisation au chronomĂ©trage ou l’animation bilingue de Pampi Olaizola.

Il s’avĂšre que le dĂ©calage d’horaire s’avĂšre excellent quant au confort des coureurs. Le Labourd (14 coureurs), la Basse-Navarre (4 coureurs), la Navarre (11 coureurs), le GuipĂșzcoa (4 coureurs) avaient dĂ©lĂ©guĂ© leurs reprĂ©sentants.

DSC06312.jpgDSC06313.jpgDSC06315.jpgLe coup de chapeau revient aux participants, Ă  Etxalar vainqueur par Ă©quipe, aux Saratars SĂ©bastien Saint-Martin, David Nesprias (8e), Eric Etchegaray (11e), Philippe VacquiĂ© (12e), Claude Etchegaray (19e), Ximun Garcia (23e)et Ă  l’unique fĂ©minine prĂ©sente, Muriel Miquelgorry (30e), du club Sarakorrika.

DSC06320.jpgDSC06338.jpgDSC06343.jpg« Tu ne peux pas lùcher, disait-elle, car la haie de public sur la montagne te porte avec les cris Aupa Nezka (allez la fille) ».

 Villages représentés. Bera, Etxalar, Zugarramurdi, Lesaka, Urdax, Elizondo, Fontarabie, Irun, Espelette, Sare, Ainhoa, Ascain, Hendaye, Saint-Pée-sur-Nivelle, Urrugne, Baigorri, Saint-Jean-Pied-de-Port

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 Les coureurs juste avant le départ (Photo J.P.)

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Les fonds serviront à la nouvelle école

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Les animations seront nombreuses sur la place (photo J.P.)

Le rendez-vous annuel de la kermesse paroissiale aura lieu ce 31 aoĂ»t. ÉvĂ©nement incontournable pour bon nombre de Saratars, cette journĂ©e festive, ancrĂ©e dans la tradition locale, est une fĂȘte paroissiale, de bienfaisance. Elle est vĂ©cue en famille et entre voisins autour d’une bonne table et de quelques spectacles. Une animation permanente occupera la place.

L’organisation et l’animation de la  kermesse sont Ă  la charge de l’AEP Saint-Martin et de quelques bĂ©nĂ©voles qui en assurent le bon dĂ©roulement. Auparavant, beaucoup de sympathisants et d’anonymes auront ƓuvrĂ© pour prĂ©parer cette fĂȘte traditionnelle. FidĂšles Ă  leurs traditions, les Saratars offrent, qui en espĂšces, qui en dons divers, aux quĂȘteurs qui se dĂ©placent de maison en maison, les subsides complĂ©mentaires pour aider au fonctionnement de la paroisse.

Le produit de la kermesse servira au projet de construction de la nouvelle école Saint Joseph.

Pelote et vide-greniers

Messe à 10 heures animée par les chanteurs de Sare et de Saint Pée.

11 heures, apéritif, sur la place, animé par deux jeunes filles qui joueront du trikititxa

11 h 30, partie de pelote au fronton

kermesseÀ partir de 12 heures, repas Ă  la salle lur-berri, animĂ© par Ttotte Michelena et cette annĂ©e des carnets de chants Ă  table.

16 h 30 Partie de pelote

Vente sur la place de gĂąteaux, de confitures maison, des ouvrages, un espace vide grenier brocante et enfin la roue ou on peut gagner le fromage de brebis.

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Larrun Kanta pour la bonne cause

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PlacĂ© sous la direction de Jon Aizpuru, le chƓur Larrun Kanta lors d’un concert en l’église d’Ascain. (Photo Annie Dumay)

Le chƓur mixte, Larrun Kanta, d’Ascain est composĂ© d’une quarantaine de choristes. Depuis octobre 2013, il est placĂ© sous la direction d’un jeune chef de chƓur, musicien professionnel, Jon Aizpuru (enseignant Ă  l’école de musique de Bera, il anime aussi la chorale Ametsa Gazte d’Irun et dirige des chƓurs Ă  l’opĂ©ra de Bilbao). Avec les amateurs de Larrun Kanta, il poursuit un travail d’interprĂ©tation exigeant, qui n’exclut pas pour autant le plaisir de chanter.

Au programme. Des compositions de SorozĂĄbal, Uruñuela, Iparragirre, Lertxundi, Laboa, Urteaga, ArĂĄmburu. Mais aussi une entraĂźnante « danse des sabots » (Eskalapoin dantza), et le classique « Xalbadoren heriotzean » de Xabier Lete, dans une harmonisation originale de Jon Aizpuru. Ce concert est au profit de l’association Beti Gazte elkartea de Sare

Mardi 2 septembre, Ă  l’église, 21h30

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Le projet porc basque en question

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Quelques spécimens au dernier concours agricole de Sare (photo J.P.)

L’une des deux listes aux derniĂšres Ă©lections municipales, Har Hitza (prend la parole) qui comporte deux Ă©lus au Conseil Municipal, invite les habitants Ă  une rĂ©union publique.

Différents avis

Le texte de prĂ©sentation est le suivant « La commune de Sare a menĂ© un projet de mise en place de porcs basques. A ce sujet, nous organisons une rĂ©union publique car ce projet nous pose des incertitudes. Nous avons rĂ©uni les porteurs du projet et les diffĂ©rents avis sur ce projet : la mairie de Sare, la filiĂšre porc basque Kintoa, les Ă©leveurs de Kintoa, un membre de Har Hitza, Euskal Herriko Laborantza Ganbara, l’association Haritzmeaka ». Ce projet est prĂ©vu vers les hauteurs de Zuhalmendi (notre Ă©dition du 14 avril 2014)

EHLG est la chambre d'agriculture du Pays basque, Haritzmeaka une association de défense des espaces naturels.

Réunion le vendredi 5 septembre 2014, salle Lur-berri, 20 h 30, animée par Jojo Bidart.

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Top dĂ©part pour la course et les fĂȘtes

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Le plateau des filles au départ en 2013 (photo J.P.)

Les fĂȘtes patronales seront lancĂ©es avec la 14e Ă©dition de la course Ă  pied autour du village, organisĂ©e par le club Sara-Korrika, le samedi 13 septembre. Le parcours de 12 km, en demi-cercle au-dessus du village, comporte un dĂ©nivelĂ© positif de 374 mĂštres. De la place du village, on prendra Ă  droite Ă  la boulangerie, pour descendre vers la route de la plĂątriĂšre, passer au quartier Helbarrun et remonter par Elordia  au sommet de Zulhamendi (Alt. 301 mĂštres) puis descendre vers la forĂȘt de pins. AprĂšs avoir passĂ© le col de Saint Ignace, une longue descente caillouteuse mĂšnera les coureurs au pied de la derniĂšre difficultĂ©. Au final on  remontera devant la piscine du village vers la place. En 2013, il y avait eu plus de cent participants, parmi lesquels 15 coureurs fĂ©minins. Un formidable duel au coude Ă  coude avait eu lieu, entre Fernando Etchegarai, le vainqueur, et Benoit Cori, qu’on ne prĂ©sente plus, tandis que chez les filles, Gwenaelle Bidondo s’imposait.

15 heures. Début des inscriptions au fronton de Sare

17 heures. Départ de la course de 12 Km ; 17 heures 40. Arrivée des premiers coureurs à la place du village. Remise des prix avec les membres de la municipalité et le club organisateur. Renseignements au 05 59 54 01 75

Samedi 13. Sara-korrika. 9 Ă  19 heures, ball-trap Ă  Placiden Borda. À 17 heures, course Ă  pied sur  un parcours de 12 km. À 21 h 30, percussions Batakouma. À 23 heures, concert avec Le catcheur, la P
 et le Dealer puis bal Ă  minuit avec l’orchestre Koloka. Animation des rues assurĂ©e par  la gaĂŻta et la txaranga 

Dimanche 14. Ahate Yokoa. À 10 heures, messe du souvenir avec la clique « Urruñarrak » et passe rues de la tamborrada mariñelak  et des gaiteros. À la suite, revanche au rebot : Luzaz-Gazte contre Hardoyarrak. À 16 h 30, dĂ©filĂ© des Joaldunak suivi d’Ahate Jokoa. À la suite, Ă©preuves de force basques : levers de charrette et de paille, soka tira, courses diverses. À 19 heures, apĂ©ritif concert par  Sarako Kantariak. À 22 heures, Kantaldi par AmaĂŻa Riouspeyrous suivi du bal Ă  23 h 30, avec l’orchestre Traketx. À minuit, Toro de Fuego et animation par Txarangaita

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Atsulai à l’Église vendredi

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Atsulai, dirigé par Maylis Daguerre, revient dans la nef ce vendredi (photo J.P.)

Depuis Ainhoa et les hauteurs du mont Atsulai qui domine leur village, le chƓur du mĂȘme nom descendra vers notre Église, cadre unique pour ses 12 choristes et leur rĂ©pertoire inĂ©dit du patrimoine basque.

Une nouvelle création vocale

L’ensemble  vocal propose un concert avec un rĂ©pertoire toujours renouvelĂ©. Des  chants  traditionnels (Guridi, Donostia), des  arrangements  spĂ©ciaux et de  nombreuses  crĂ©ations. Une  prestation  de  grande  qualité  portĂ©e  par  de  magnifiques  voix.

C’est un  spectacle  vivant  avec  de  nombreux  jeux  de  scĂšne comme  sait  le  faire  Atsulai.  A suivre  avec  intĂ©rĂȘt  la rĂ©cente  crĂ©ation  2013, Amaiur, qui Ă©voque le  500e anniversaire  de  la  derniĂšre  bataille  des  basques de  Navarre  perdue  contre  les  Castillans en ce lieu. 

Concert vendredi  12 septembre,  à  21 h 30, dans  l’Église de  Sare. EntrĂ©e 8 €, gratuite  pour  les  enfants.

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Au menu des fĂȘtes

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Mathieu et Jeremy prĂ©sentent l’affiche des fĂȘtes (photo J.P.)

Les fĂȘtes de Sare vont remuer la ville du 13 au 17 septembre. Mathieu Brisson, Jeremy Iparaguirre et StĂ©phanie Larzabal sont les nouveaux prĂ©sidents du comitĂ© des fĂȘtes Ă  la tĂȘte d’une Ă©quipe d’une soixantaine de jeunes. Menuisier, carrossier peintre, commerciale, ils ont pris sur leur temps pour organiser et nous expliquer ces fĂȘtes.

« Sud-Ouest »Quels ont Ă©tĂ© les financements des fĂȘtes de Sare ? Les fĂȘtes sont principalement financĂ©es, pour les spectacles sur la place depuis le dimanche 14 septembre jusqu’au mercredi 17, par la population de Sare. Les jeunes s’en vont, de maison en maison, requĂ©rir les dons des habitants (35.000€, la moitiĂ© du budget). La journĂ©e de samedi, les quĂȘtes pendant les spectacles et les sponsors financent le complĂ©ment. Nous ne sollicitons, comme toujours, aucun apport financier municipal mais bĂ©nĂ©ficions d’un soutien logistique fort.

Quel est le déroulement ?

On lancera la fĂȘte, le samedi 13 septembre Ă  17 h, avec la course Ă  pied Sara-korrika. L’on ouvrira les festivitĂ©s par la messe du dimanche oĂč la clique Urruñarrak fera Ă  nouveau rĂ©sonner la nef. L’aprĂšs-midi, les gros bras évolueront lors de la force basque. Le lundi, la municipalitĂ© recevra ses invitĂ©s dans la salle Lur-berri. Au pays de tant de pelotaris cĂ©lĂšbres, les temps forts seront les parties de pelote au fronton chaque jour, les parties au trinquet Pleka, les bertsolaris le mercredi. La foule envahira le fronton pour l’Ahate Yokoa, les Ă©leveurs prĂ©senteront leurs animaux lors du concours agricole.

Plusieurs Kantaldis sont au programme ?

AmaĂŻa Riouspeyrous, Hiru Soinu, Eramun Martikorena et Mikel Markez sont des gens trĂšs prisĂ©s ici et ça permet d’attendre agrĂ©ablement le bal de minuit. Il n’y a aussi les apĂ©ritifs concerts Ă  la mi soirĂ©e. JournĂ©es et soirĂ©es sont bruitĂ©es, par la clique d’Urrugne, la txarangaita, la tamborrada Mariñelak, les trikitilari, les cloches des joaldunak, KuxKuxTu, Los Incoñitos et les cinq orchestres prĂ©vus. La nuit sera illuminĂ©e par les toros de fuego et le feu d’artifice.

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La pelote revient Ă  Pleka

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Les équipes de pasaka 2013 (J.P.)

La pelote claquera plusieurs fois dans le trinquet Pleka. Ce lundi 15 septembre, pour le tournoi Pleka, deux parties demi finales de main nue. A 17 heures, Olivier Larrechea-Baptiste Ducassou contre les frÚres Lambert. A 18 heures, Sébastien Gonzalez-Bichincho Bilbao contre Sébastien Sorhuet-Pascal De Ezkurra. Finale le mercredi 17 septembre, à 18h30, à Pleka. Mardi 16 septembre, 9 heures, tournoi de pasaka.

Mercredi 17 septembre, 10 h 30, défis au xoko : revanche du tournoi 2014, JérÎme Caricaburu contre Olivier Haroçaréné suivi de Jean-Claude Inda contre Patrick De Ezkurra, puis finale.

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