Les activités périscolaires sont toutes encadrées par du personnel qualifié (photo J.P.)
La réforme des rythmes scolaires dans l'enseignement s'applique à la rentrée scolaire 2014. Elle est destinée à alléger les horaires lourds, les plus longs en Europe (6 heures), ramassés sur quatre jours. Désormais, les enfants auront classe quatre jours et demi. Une demi-journée est ajoutée, fixée au mercredi matin, en général. Enfin, la journée de classe est raccourcie. Les horaires des enfants passent à 5 h 30 pour la journée entière, ou 3 h 30 pour la demi-journée. La pause de midi, doit être supérieure à une heure trente et la diminution des heures de cours est compensée par des temps d’activités périscolaires (TAP) gérés par les communes. Le problème pour les communes est de trouver l’encadrement et le financement pour ces activités même si l’État a mis en place un fonds exceptionnel (sur 2 ans), dit « fonds d’amorçage », de l’ordre de 50 € par élève.
Nouveautés.
À Sare, sur les trois écoles, l’École publique (38 élèves), qui doit s’y plier, et l’Ikastola (98 élèves), libre de son choix, ont décidé d’appliquer la réforme à la rentrée 2014. C’est statu quo pour l’École Saint-Joseph. Les activités périscolaires seront toutes encadrées par du personnel qualifié (trois personnes par journée à l’École publique, sept à l’Ikastola), financé par le budget communal, dans les locaux scolaires ou dans la salle polyvalente, cantine du mercredi midi comprise. Ces activités se terminent à 16 h 30, horaire de récupération des enfants ou en garderie (payante) au-delà. Les objectifs pédagogiques sont la pratique de l’euskara (sauf pour les unilingues) et du langage, l’apprentissage des règles de vie en commun et des pratiques culturelles et sportives. Selon l’un des animateurs « Un des avantages est la plus grande réceptivité des enfants le matin pour l’apprentissage scolaire. La fatigue ? Il n’y a que le mercredi de supplémentaire ; c’est un rythme à prendre, un peu différent, dès la maternelle qui deviendra naturel pour les nouveaux. Un couple d'origine étrangère, qui scolarise leur enfant ici, trouve cette réforme, déjà appliquée dans leurs pays, intéressante ».