Quantcast
Channel: Sare
Viewing all articles
Browse latest Browse all 1446

Biltzar des écrivains : 36 ans que ça dure

$
0
0

A LA UNEPYRÉNÉES ATLANTIQUESSARE

jean-michel-garat-et-daniel-laplacette-avec-laffiche-posthume-signee-patrice-rouleau-un-fidele-du-biltzar.jpg

Jean-Michel Garat et Daniel Laplacette avec l’affiche posthume signée Patrice Rouleau, un fidèle du Biltzar. PHOTO T. J.
À Sare, lundi de Pâques rime depuis trente-six ans avec Biltzar. Ce salon du livre a été créé à l’initiative de Jean-Marie Garat et Daniel Laplacette, président et vice-président du syndicat d’initiative de l’époque. Retour, avec le duo sur les origines et temps forts.

« Sud Ouest » Comment vous est venue l’idée de cette manifestation ?

Jean-Michel Garat L’idée m’est venue au Festival de la bande dessinée d’Angoulême, en voyant les auteurs signer physiquement leurs œuvres. Au Pays basque, on connaissait leurs livres, mais pas ceux qui les écrivaient et encore moins leurs visages. Revenu à Sare, j’ai contacté les trois plus grands de l’époque : Jean Haritschelhar, le chanoine Pierre Lafitte et Eugène Goyenetchne. Les trois ont adhéré immédiatement à ce projet. 80 écrivains se sont réunis cette année-là, au village vacances, et le public a répondu présent, dès le début, pour cette « fête du cœur et de l’esprit » comme l’ont titré les journaux de l’époque. Depuis, la condition pour exposer est la même : écrire en basque ou être basque n’est pas obligatoire, l’œuvre ou l’auteur doivent simplement avoir un rapport avec les sept provinces.

Y a-t-il eu des Biltzar plus mémorables que d’autres ?

Daniel Laplacette Alors que traditionnellement, la manifestation se déroule le lundi de Pâques, en 1990, année où Sare a été champion de France de rugby de troisième série, nous avions décidé que le salon se déroulerait sur trois jours, à la Pentecôte. Le climat était très tendu entre le centre culturel basque et les associations qui nous rejoignaient. Résultat : un ultimatum et un boycott. Et quand ça ne veut pas… une tempête soudaine a emporté le chapiteau faisant des dégâts impressionnants et conséquents.

À quoi faut-il s’attendre pour cette édition 2019 ?

Le cru 2019 se déroulera pour la première fois sur deux jours. Le lundi reprend le modèle des éditions précédentes, avec 130 écrivains, 27 maisons d’éditions et 14 associations. Pas de prix Biltzar cette année, mais celui Ikuska, remis à Mari Txoperena et Rafael Zubiria. Le premier temps fort de la journée est prévu à 10 heures, avec la présentation du travail des écoles sur le thème « Les enfants d’ailleurs ». À 12 h 30 est prévue l’inauguration du monument « 1813–1814, comment les troupes napoléoniennes et leurs ennemis ravagèrent le Pays basque ». La journée se finira, à 17 h 30, par le spectacle « Domingo Garat Pastorala » dont les acteurs et auteurs sont issus du village de Pagolle.

Le mardi, appelé journée professionnelle, accueillera des auteurs et maisons d’édition dans l’espace exposants avec, entre autres, une conférence sur la littérature basque au XXIe siècle, présentée par Itziar Madina (à 9 h 30) et une table ronde intitulée « Comment promouvoir la lecture en langue basque » (à 15 h 30).

Les interventions se feront en basque avec une traduction simultanée en français.

À la salle polyvalente, lundi 22 et mardi 23 avril, de 9 à 18 h. Entrée, 2 € le lundi, en accès libre le mardi (journée pro).


Viewing all articles
Browse latest Browse all 1446

Trending Articles



<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>