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SARE - AOÛT 2015

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Tous les lundis 9:00 – 13:00 place FOIRE DE L’ETE : ARTISANAT & CREATION

Tous les vendredis 16:30 -20:30 place MARCHE de Producteurs et Artisans

Tous les mardis 10h Visite du village et 14h30 Visite du clocher de l’église (Office de Tourisme)

lundi 3 août,

19h, Fronton, Partie de pelote : Tournoi de l'été de Joko Garbi (lever de rideau avec main nue)

Buvette et sandwichs

mardi 4 août,

21h , Fronton, Force Basque et spectacle de danses . Buvette et sandwichs

jeudi 6 août,

21h30, Eglise, Chants Basques avec Goraki

samedi 8 août,

18h00, Fronton, Fête du Groupe de Danses Basques : spectacle de danses suivi d’un repas

dimanche 9 août,

18h00 - 23h, Fronton, Marché fermier festif : producteurs du pays - repas à partir des produits

achetés sur place (viande, légume, fromage…) - Bar

lundi 10 août,

19h, Fronton, Partie de pelote : Tournoi de l'été de Joko Garbi (lever de rideau avec main nue)

Buvette, sandwichs

22:00, Grottes de Sare, concert du groupe KALAKAN (en cas de pluie, report au lendemain)

15€ Adulte, 10€ enfants (5 - 17ans). Réservations : Grottes de Sare ou Office de Tourisme de

Sare – places limitées

mardi 11 août,

21h , Fronton, Force Basque et spectacle de danses . Buvette et sandwichs

vendredi 14 août,

16h30 , Fronton, Marché, force basque avec XIBA, repas pintxo (tapas) à partir des produits

achetés sur le marché

samedi 15 août,

19h, Salle polyvalente : Match de hand-ball masculin Irissarry (N2) / Tardets (N3) (5€ à partir de12 ans). Places limitées, résa 06.31.21.57.92- Buvette, Sandwichs, Taloak

dimanche 16 août,

10h - 22h30, Fronton ou salle, Vide grenier avec buvette - taloas - sandwich

lundi 17 août,

19h, Fronton, Partie de pelote : Tournoi de l'été de Joko Garbi (lever de rideau avec main nue)

Buvette, sandwichs

jeudi 20 août,

21h00, Eglise, Chants Basques avec Ezpeletan Kantuz

vendredi 21 août,

18h30, salle Lur Berri, Conférence sur le livre Larrun la présence de l’homme de la protohistoire à nos jours de Paul Badiola

samedi 22 août,

Toute la journée, Fronton, Fête du club de Pelote : parties de pelote 11h et 16h et repas ouvert à tous midi et soir

dimanche 23 août,

19h, Fronton, Force Basque et spectacle de danses. Buvette et sandwichs

jeudi 27 août,

21h30, Eglise, Chants Basques avec Saiberri

9h30, Fronton, Départ du Cross des contrebandiers


Le parc Suhalmendi : une vocation ludique et pédagogique

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La filière de porc basque Kintoa est en plein renouveau, dont l’AOP, appellation d’origine protégée, est en cours de validation. Le parc de Suhalmendi fait le lien entre l’agriculture et le tourisme dans un site exceptionnel.

Vue imprenable sur l’Océan et la Rhune, sur les pentes de la Montagne Basque, l’agglomération Sud Pays basque a porté son premier projet agro-touristique avec succès. Vitrine du savoir-faire des agriculteurs et éleveurs, le Parc Suhalmendi se situe sur le chemin de randonnée « Terminen Muga », sur le col de Saint-Ignace, à proximité de la gare du Train de la Rhune.

Ce site de randonnée est fréquenté en famille, petits et grands, à pied, en vélo, à cheval… Chemin faisant, les promeneurs découvrent le parc Suhalmendi, et les neuf panneaux d’interprétation invitent à prendre le temps de s’intéresser aux hôtes, bien installés dans leurs cabanes, les porcs basques. Le succès est au rendez-vous, et présage d’autres réalisations au Pays basque pour d’autres types d’élevage de qualité, dont l’unique démarche est de mettre en valeur le territoire dans sa vocation première de pastoralisme et d’agriculture.

Tous les acteurs de ce projet ont apprécié la réalisation prenant en compte tous les paramètres environnementaux et la protection du Site Natura 2000 avec le concours des acteurs de la vallée des Aldudes, berceau du sauvetage du porc basque, des professionnels de la filière Porc Basque Kintoa, des techniciens du programme Leader Montagne Basque, de l’agglomération Sud Pays Basque, et de l’association Terre & Côte Basques chargée de promouvoir cette offre touristique innovante, ludique et pédagogique. Cette offre est ainsi destinée aux promeneurs, aux scolaires et des touristes. Vitrine pour la promotion du Porc basque Kintoa, les invités ont pu savourer les qualités gustatives, avec des produits proposés par un élevage local.

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Une balade ludique sur les flancs de Suhalmendi à la découverte de l'élevage du Porc basque Kintoa © Catherine Marchand

Semaine du pays basque. Publié le 05/08/2015 à 07h00, dans Sare/Sara, Agglo sud Pays basque, Les Aldudes/Aldude | par Catherine Marchand

Quand l'école ne répond plus...

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Les écoles publiques sont dans la tourmente des postes n'ayant pas été attribués. Les parents d'élèves se sont mobilisés et préparent des manifestations pour la rentrée. Au delà, l'inquiétude grandit : que devient le libre choix de l'école publique ?

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A Sare les parents se mobilisent pour le maintien de l'école publique dans les zones rurales © Catherine Marchand

Des classes à plusieurs niveaux animent le quotidien de l'école, mobilisant les enseignants dans cette course au maintien ou à la création du poste ou du demi poste. Le parents se sentent concernés, et manifestent en soutien à leur choix d'une scolarité dans l'école publique de la République, celle initiée par Jules Ferry.

A Sare, les parents soulignent : "on comprend que d'autres écoles ont des besoins nécessaires par rapport à nous. l'école est en rupture de mixité, ce sont principalement des personnes arrivant de l'extérieur qui suivent l'école publique, ou des parents dans l'enseignement public", reconnaissant que les classes à multiniveaux sont aussi une chance pour les enfants. "C'est agréable, les enfants apprennent le vivre ensemble, les grands se font tuteur des plus petits, ils apprennent à transmettre leur savoir, partager l'apprentissage de l'autonomie. Au Collège, les enseignants notent cette faculté d'autonomie dans le travail par rapport aux autres enfants, et obtiennent de meilleurs résultats. Ce système peut faire peur à des parents, mais avec le recul, on s'aperçoit le positif qui s'en dégage et ce que cela apporte aux enfants." L'école publique vit au rythme des cours mais aussi des activités externes portés par des projets de qualité que soutient l'association des parents d'élèves : cinéma et réalisation d'un court métrage, calendrier autour de l'Art, classe de neige tous les 3 ans, spectacles de l'Agglo, et biliguisme renforcé avec un professeur de Bertsu et l'apporche de la poésie en français. 

A Ascain, c'est une autre histoire. Le refus du demi poste supplémentaire contraint à la surchage des classes. Les parents précisent : "d'autant plus que chaque été avec les mutations, environ une dizaine d'enfants arrivent. Nous avons obtenu il y a deux ans, l'immersion totale en basque de la maternelle à la grande section. Mais notre demande d'un demi poste en français ou en basque n'a pas été accordée" et d'ajouter : "à terme tous dans le privé ou des écoles associatives ? où est le libre choix ?"

Semaine du Pays basque. Publié le 06/08/2015 à 07h00, dans Sare/Sara, Ascain/Azkaine | par Catherine Marchand

Tous les chemins mènent aux porcs

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Le simple et didactique parcours du parc à porcs Suhalmendi mène les enfants à la découverte du cochon basque.2090266_238_10511233_800x400.jpg

Les cochons, stars du parc Suhalmendi... et des enfants. © archives jean-daniel chopin

«Maman, il y a des petits cochons », « on peut même les toucher », s'écrient Bleuenne et Ael, au sommet du col Suhalmendi. Face à ces enfants de 8 et 5 ans s'ouvre un panorama grandiose. La mer, s'ils tournent le regard. La Rhune, s'ils scrutent droit devant. Et des cochons, tout le long de leur parcours, car le parc à porcs Suhalmendi est, d'ores et déjà, ouvert.

Toute la famille est partie de Sare, une heure plus tôt, à pas d'enfant. « Nous voulions aller à la Rhune, en train, mais il y avait trop de gens. Monter à pied, avec nos petits, en plus, est très compliqué », explique Annaïg Helleu, mère du troupeau.

Un rapide passage à l'office de tourisme de Sare a suffi à cette famille de randonneurs bretons, pour se mettre sur la bonne voie : « On a demandé un parcours agréable pour les petits », lâche Gaëtan, père de famille. Puis, ils ont été guidés par un balisage particulier. « Maman, il y a des dessins de cochon », s'étonne Bleuenne.

« Le porc est l'animal qui ressemble le plus à l'homme, vrai ou faux ? »

Panneaux amusants, mis en exergue sur des bouts de bois. Ces repères, à l'effigie de pie noirs (race de porc basque), sont cachés entre les buissons, mais assez visibles pour guider les plus petits et les moins expérimentés.

Pédagogie de porc

Il est temps d'une pause. On aperçoit l'une des étapes du parcours. « Ça tombe bien, ce sont des jeux », s'anime le père. « C'est comme un jeu de l'oie, mais avec des cochons », s'exclame Maiann, sœur aînée. Un peu plus loin, un panneau : « Déjouer les a priori du porc. »

« Le porc est l'animal qui ressemble le plus à l'homme, vrai ou faux ? », demande la mère. L'occasion pour Ael d'apprendre sa leçon de sciences naturelles, tout en se baladant à la montagne. Quelques mètres plus loin, avant d'entamer la descente et quitter le parc à porcs, une dernière étape : le masque. « C'est donc comme ça que les porcs voient. Très peu. Leurs oreilles recouvrent leurs yeux », apprend la mère.

Le parc Suhalmendi reste derrière les randonneurs, eux s'apprêtent à emprunter un autre chemin. Sur leur route, des chevaux.

« Ils s'en vont maman, se désole Ael. Le cochon est plus gentil. Peut-être ne me voit-il pas arriver à cause de ses oreilles. » L'enfant a appris sa leçon.

Juan Palencia

Ombeline Ex'pose

Kalakan aux grottes de Sare

Vues imprenables

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Passage de l’éperon sur fond du pic d’Orhy (photo Jean Pouyet)

La Rando de Jean

Chaque mardi, retrouvez une idée de randonnée 

décrite par notre expert de Sare, Aujourd’hui, au tour de la Haute-Soule (journal Sud-Ouest). 

Jean Pouyet.

Larrau, niché au pied du Pic d'Orhy, est un village attaché à sa terre ancestrale, à ses coutumes. Le bourg comporte l'église Saint-Jean-Baptiste inscrite à l'inventaire des monuments historiques. De nombreux circuits de randonnées sillonnent les curiosités comme les cromlechs d’Okabé, les gorges d’Holzarte ou l’Orhy. La montée vers Errayze Gaña fait partie de ces circuits. Le départ se fait du haut du village par un sentier à la pente sévère au départ qui passe dans de splendides sous-bois de hêtres. Après la fontaine de la vierge, se dresse la chapelle Saint-Joseph posée dans une clairière, jolie bâtisse décorée d’un linteau en pierre gravé énigmatique en latin. Abri jacquaire, elle servit aussi aux contrebandiers. Peu après, au col d’Erroïmendi, c’est l’éblouissement face au pic d’Orhy. D’une croix de fer sur la gauche, on monte Nord-Est sur une pente herbeuse. Sur le parcours caillouteux, en arête, se succèdent le Casernagagna puis l’éperon d’Harribilibilieta qu’il faut contourner par le Sud le long des sentes des animaux. On côtoie les beaux blocs de poudingue avant le sommet d’Errayzé Gaña pour arriver à la limite du ravin et une vue imprenable sur les Pyrénées. Retour par les mêmes crêtes et descente vers la piste de montée en coupant par la droite sur un terrain pentu et herbeux pour retrouver la piste de montée. On a loisir d’admirer en dégringolantjusqu'au village l’architecture de la hêtraie de la forêt Saint-Joseph. Ici l’esprit souffle, dans la convivialité partagée des randonneurs, devant l’ineffable beauté de la nature.

Les parcours des randonnées

Après le Labourd, la Navarre, le Guipúzcoa, la Biscaye, un tour en Haute-Soule.

Bayonne à Larrau plus haut village du pays basque (altitude 630 m) par Kambo, 95 Km, 2 heures. Chapelle (altitude 1250 m), Erroïmendi (altitude 1360 m, 2 heures 10).Casernagagna (1454 m). Errayzé Gagna (1451 m, 3 heures trente ; descente, 2 heures 15. Parcours de 6 heures A/R, fléché jaune jusqu’au col, 12 Km, dénivelé 820 m, difficulté moyenne. Autres circuits: Du port de Larrau (1575 m) proche à Orhy (2017 m), facile. Du chalet Pedro aux cromlechs d’Okabé (1382 m), 10 Km, 5 heures. De Logibar, le tour d’Holzarte par la passerelle, 12 Km, 8 heures, deux circuits sportifs.

Errayze Gaña contient erro ou souche et aitz ou pierre, gaña c’est le haut.

Une expo à la maison

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Ombeline D’Arche Lavit devant l’un de ses tableaux sur la Foire aux jambons de Bayonne.© Photo T. J.

Une salle communale et une galerie d'art sont souvent les théâtres privilégiés d'une exposition. Ombeline D'Arche Lavit invite à découvrir ses œuvres chez elle, maison Harismendia, du 13 au 16 août.

En prenant la direction d'Ortilopitz, c'est la première grande demeure à droite nichée dans un écrin de verdure autour d'une bâtisse datant de 1786. C'est là qu'Ombeline propose à l'amateur à venir découvrir ses peintures sur bois, papier ou toile, huiles ou pastels. Cette Parisienne amoureuse du Pays basque peint depuis plus de vingt-cinq ans principalement des personnages de ce pays qu'elle a remarqués, des personnages toujours en mouvement ou en situation.

Ce voyage artistique dans un cadre idyllique permettra aux curieux de croiser les visages et regards des pêcheurs de Fontarabie, des visiteurs de la Foire aux jambons de Bayonne, des habitants de Saint-Jean-Pied-de-Port ou de Sare.

Thierry Jacob


La Pastorale souletine

Fête de la pelote

Silvain Pouvreau

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http://www.bilketa.eus/index.php/component/content/article?id=228

Gibraltar à la croisée des chemins

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 La Rando de Jean

Chaque mardi, retrouvez une idée de randonnée 

décrite par notre expert de Sare, Aujourd’hui, au tour de Basse-Navarre (journal Sud-Ouest). 

Jean Pouyet.

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 La voie emprunte un chemin souvent pavé et dégradé (photo Jean Pouyet)

L’étape de Compostelle venant du Puy, Aroue (ou Arüe)-Ostabat (Izura-Azme), est le 7è  des sept tronçons du GR 65 inscrits au Patrimoine mondial avec 71 monuments. Après Aroue, on suit le GR 65 avec vite ce texte sur un chêne « Ce que tu as est suffisant pour être plus. L’Alchimiste ». Le marquage en rouge et blanc, la coquille sur panneau bleu permet de se dérouter versOlhaïby.Le chemin empierré passe devant un panneau Artxelako puis côtoie une borne coquillée indicatrice du parcours.Sur la D242, on part vers Jondoni Jacobe et au panneau bleu, vers le GR 65 (11 Km).

Larribar et la Bidouze

Quelques hérons et des milans fauves chassent ici. Le village de Larribar paraît bien seul dans cette campagne magnifique.Un pont à un moulin surplombe les eaux tumultueuses de la Bidouze. De l’autre côté, une stèle porte la statue du Saint.Nous quittons la voie pour un chemin, pavé et dégradé. Sur la droite trône la stèle discoïdale, dite de Gibraltar, implantée sur Béhasque, posée par le docteur Urrutibehety. Vers le Sud, Ostabat est à deux heures, en prenant la draille qui monte vers Soyarza. Les amis de Saint-Jacques ont planté par-ci par là des variétés anciennes de fruitiers. Repos près d’une belle croix gravée du 18è, l’Est. Départ de ce promontoire vers Harambelssur une bonne piste pour passer devant « la stèle du curé » où il faut prendre à droite un petit sentier. La piste est belle et Ostabat est signalé par un totem gravé Izura. Là on prend le chemin d’origine, encaissé, qui remonte vers le village et passe devant Ospitalia.

 Les parcours des randonnées

Après le Labourd, la Navarre, le Guipúzcoa, la Biscaye, la Soule, voici la Basse-Navarre.

On visite sur le trajet la chapelle Olhaïby (une heure 15)qui recevait les voyageurs avec ses benoîtes ; le gué de Quinquil (deux heures 40), en voie de disparition ; Larribar (trois heures), la stèle de Gibraltar (trois heures 50) convergence des chemins de Tours, du Vézelay et du Puy ; la chapelle de Soyarza (4h30, Altitude 300m), connue pour son pèlerinage à la Vierge ; la chapelle d’Harambels (5 heures). Ospitalia fut un hôpital sur la voie romaine Bordeaux-Astorga. Bayonne-Aroue, 64 Km, une heure.Trajet de 25 Kms, six heures trente, fléché, facile gâché par les sections goudronnées.

La fin de la lutte des places

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Plus de double sens de circulation au centre-bourg. © Photo T. J.

Depuis quelques semaines à Sare, la plupart des rues du cœur de ville se trouvent en sens unique sur un axe principal de traversée ouest- est, à partir du rond-point du col de Saint-Ignace. D'une manière générale, le contournement extérieur du village est, lui, resté en double sens.

Autre changement : la matérialisation dans un large périmètre autour du fronton de nombreux arrêts minutes. Ils sont censés limiter le stationnement des voitures dormantes ou ventouses en journée, rendant impossible l'arrêt court au centre-bourg. Jean qui y habite estime ces modifications « indispensables et qu'il en allait de l'intérêt général du village. Aujourd'hui, on est sûr de trouver une place pour acheter le journal », assure-t-il.

Des avis divergents

Bernard, l'employé de La Poste, trouve « qu'on n'a pas été assez loin. Une seule voie qui traverse le bourg aurait suffi avec le reste en zone piétonnière ». Et d'affirmer que pouvoir trouver une place éphémère devant le bureau de poste est apprécié de ses clients.

De sa position, il aurait pu parler de l'influence positive de la nouvelle organisation routière sur la mentalité de certains timbrés de la vitesse, dont nous a parlé Marie, à la boulangerie, qui regrette néanmoins « le manque de places de proximité pour les gens qui travaillent au centre ».

Myriam la vendeuse de gâteaux basques trouve ces modifications très positives. Amélie, chez Arraya, nous parle de la fin de l'anarchie du stationnement tout comme Carole, la coiffeuse, qui trouve les arrêts minutes « géniaux ».

Stationnement facilité

Fabien du restaurant Baketu abonde aussi dans ce sens mais tempère : « Le sens de la circulation laisse dans le dos des visiteurs de nombreux commerces situés au-dessus du trinquet ». La basse saison les inquiète, tout comme Louisa chez Lastiry qui pointe « un manque de souplesse du stationnement pour les approvisionnements des commerces et pendant les heures de repas ». Chez Okoka, Sébastien et Laurentxa saluent « une circulation fluidifiée et plus facile ».

Françoise, au bureau de tabac, est plus inquiète de sa future solitude commerciale dans la rue où elle est installée que du sens de la circulation.

Les retours concernant les dispositions du nouveau plan sont plutôt positifs, avec un point fort qui est le stationnement facilité, même si quelques aménagements sont souhaités ici et là. Par contre on a bien compris que le souci du commerçant reste l'impact sur la fréquentation du village en basse saison. Et là, on manque incontestablement de visibilité.

Thierry Jacob

La Rhune à travers le temps

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La Rhune regorge de traces de vie très anciennes.© Photo dr

La montagne mythique du Pays basque a toujours intéressé les amateurs d'histoire. Paul Badiola en est un. Il est ce qu'on peut appeler un amateur éclairé et la Rhune est « son totem », disait-il en mars de cette année.

Ce marcheur invétéré a publié en début d'année un livre intitulé « La Rhune, de la présence de l'homme de la protohistoire à nos jours », où il fait l'inventaire des traces laissées par nos ancêtres sur les flancs de la montagne qui a été occupée depuis des siècles.

Une suite de conférences

Le sociétaire de l'association cibourienne Jakintza sera à Sare aujourd'hui, à la salle Lur berri à l'initiative de l'association locale Sarako Ondarea qui poursuit ainsi son cycle de conférences entamé depuis sa création en 2009. Paul Badiola invite donc le public à un voyage dans le temps pour découvrir ce qu'on peut appeler la société de la Rhune.

À ses interventions orales succéderont des projections de diaporamas ou de photos, histoire pour le grand public de se repérer dans le massif et découvrir des sites insoupçonnés, occupés par l'homme il y a bien longtemps avant l'histoire.

Thierry jacob

Salle Lur Berri aujourd'hui, à 18 h 30 ; entrée 2 euros.

Biarritz : quand le yoga fait école

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Le centre de formation au diplôme fédéral de professeur de yoga prépare sa rentrée au centre social du Braou. En toile de fond, le boom de cette pratique vieille de 5 000 ans

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Sarah Guérin, à la tête de Yoga 64, forme de futurs professeurs de yoga mais aussi des kinésithérapeutes, infirmières, enseignants ou sportifs © V. F.

Le yoga connaît une véritable période d'euphorie dans le monde occidental. L'ONU vient même de faire du 21 juin, la Journée mondiale du yoga, comme une officialisation de ses bienfaits sur l'humanité tout entière. Dans les gymnases et les salles de sport, cela se traduit par un nombre croissant de pratiquants, sur la Côte basque comme ailleurs.

« Il existe une demande de plus en plus importante de techniques pour favoriser l'épanouissement personnel ou professionnel », constate Sarah Guérin qui a créé, il y a plus de quinze ans, Yoga 64. L'association, qui prône le yoga traditionnel (qui unit hatha yoga et raja yoga, intéresse l'être humain dans sa globalité : corps, mental, énergies.) est devenue, au fil des ans, un centre de formation pour les futurs professeurs de yoga et s'est installée à Biarritz, au centre social du Braou.

« Au départ, la transmission était confidentielle. Seuls quelques pratiquants passaient le cap de faire du yoga un métier à plein-temps. Aujourd'hui, la multiplication des cours a créé un besoin de formateurs. Certains se consacrent exclusivement au yoga, mais d'autres ont une autre activité et utilisent les techniques dans le sport, l'enseignement, la santé… »

En plein essor

Comme dans bien des modes, la tentation est de s'y mettre vite et d'accélérer sa formation. « Un cycle de quatre ans peut paraître long quand on propose, par ailleurs, de devenir prof de yoga en quatre semaines. J'ai plusieurs exemples sous le coude d'étudiants qui avaient choisi de ne suivre que la première année, juste pour approfondir leur pratique. Ils ont fait l'intégralité de la formation, sont diplômés et cherchent maintenant à prolonger leurs apprentissages. » Sarah Guérin ne s'étonne pas de cela : « Plus on apprend, plus l'étendue et la profondeur de l'enseignement du yoga traditionnel ouvre des portes ».

La bonne recette

Au Braou, pas de saucissonnage du cursus, tous les aspects du yoga sont abordés (Yama, Nyama, Asana, Pranayama, méditation) : « On ne fait pas uniquement de la posture ou uniquement de la méditation… Le yoga, c'est comme une recette de cuisine : il faut tous les ingrédients, à juste dose, pour que ce soit mangeable ».

Pas plus que cuisinier ou médecin, on ne s'improvise pas professeur de yoga. « D'abord, il faut être très attentifs à la sécurité des élèves, physiologiquement et psychologiquement. Mais le prof doit aussi être attentif à sa sécurité : si son activité est intense, il doit, lui aussi, veiller à ne pas faire souffrir son corps pour pouvoir enseigner. »

Véronique Fourcade


Par-delà le Gorbeia, et les salines d’Añana

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La Rando de Jean

Chaque mardi, retrouvez une idée de randonnée 

décrite par notre expert de Sare. Aujourd’hui le Gorbeia, et les salines d’Añana en Alaba

 (journal Sud-Ouest). 

Jean Pouyet.

Il est emblématique le Monte Gorbeia, point culminant des montagnes d'Araba. On s’engage dans un sous-bois sur un sentier qui franchit successivement 3 passerelles. A la sortie du bois, montée vers la base du ressaut boisé en se faufilant dans le sentier qui s'élève en zigzag vers l’Ojo d’Axular ou « Axularren atea ».

On traverse ce superbe passage naturel pour s'engager sur un sentier balisé. Tapis dans le lapiaz voici la grotte Supelegor et son immense salle qu’on traverse pour retrouver le sentier cairné.

Puis le sentier se fraie un chemin dans le bois, laisse un gouffre impressionnant sur la gauche et sort du bois au pied d'une splendide clairière.

Tour métallique de 18 m

Après un collet, on trouve sur la droite la cabane de Lexardi. La voie descend jusqu'aux pâturages d'Araba traversés par une piste qu’on monte en direction du Gorbeia. Le sentier s'élève jusqu'à un second refuge (refugio d'Egiriñao). Après le col Aldamiñospe, situé entre Aldamin et Gorbeia, la pente finale se raidit jusqu'au sommet du Gorbeia muni de sa tour métallique de 18 m de hauteur surmontée d’une croix. Retour par le même itinéraire

Alava

Le contraste entre le blanc du sel et le rouge de la terre est saisissant (photo Jean. Pouyet)

Non loin de là, à Añana, depuis 6500 ans, les sources sont captées et l’eau salée (10 fois plus que dans l’océan) s’écoule canalisée le long de fûts de bois.

Elle va ainsi par gravité, de terrasse en terrasse, vers les bacs de ciment où elle s'évapore pour déposer le sel. Il y a 5000 terrasses carrées dans un paysage unique de terrasses, de canaux et de puits.

Une excursion en Alava

Bayonne- Bilbao jusqu’à Amorrebieta puis la N-240 jusqu'à Areatza (147 Km, deux heures) pour grimper vers le Parc naturel, au parking de Pagomakurre à 881m. Prendre Ouest au parking. Ojo de Axular (1080m, 35’). Supelegor, (1036m, 1 h 20). Plateau d'Arraba (3h15). Monte Gorbeia, (1482 m, 4 h 15). Fléché, 6 h15 à 6h30, difficultés : pentes et vent.

On peut se loger à La Casa del Patron, à Murgia, pour une visite d’autres sites comme Vitoria ou Añana à 33 Km.

les contrebandiers sont là

Plus vite que les contrebandiers

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Le Cross des contrebandiers a lieu dimanche.© archives p. bernière

Sare et la contrebande, c'est une longue et riche histoire. Dans une interview réalisée par Txomin Laxalt pour « Pays Basque magazine », Joseph Zunda expliquait combien celle-ci avait influencé ou aidé toutes les familles du village, comment elle avait été un poumon économique local permettant à beaucoup de subsister. L'intéressé, lui-même « zamari », racontait ses aventures à travers la montagne, évitant les douaniers, chargé d'un ballot (pakatea) pesant plus de trente kilos, contenant vêtements, alcool et parfois même des préservatifs.

Le Cross des contrebandiers, qui se déroulera dimanche 30 août, ce n'est pas seulement une course, mais aussi un clin d'œil à l'histoire du village. L'épreuve a débuté en 1961. On se souvient peu que le premier lauréat était un certain Louis Belhart d'Olhette et que les concurrents chargeaient sur les flancs de la Rhune un sac de 25 kilos qu'ils ramenaient au village.

L'humanité et la prudence font aujourd'hui que les 36 concurrents seront lestés dès le départ du fronton d'un sac de sable de « seulement » 8 kilos pour les hommes et de 4 kilos pour les femmes. Un poids qu'ils abandonneront au carrefour de Vera pour attaquer les pentes de la Rhune, bifurquer au lieu-dit Zaspi Fago pour rejoindre le village et récupérer leur chargement avant l'arrivée.

Les coureurs ne participent que sur invitation de la mairie, qui demande à neuf communes du Pays basque espagnol et autant du Pays basque français de désigner deux champions, ou championnes, puisque deux femmes participeront à l'épreuve.

Etxegarai vise un 8e succès

Épreuve est le mot qui convient, tant il s'agit d'une course de vitesse en montagne, 9 « petits » kilomètres qui ne sont pas faits pour gérer son effort. Fernando Etxegarai, de Vera, en sera le favori logique, avec déjà sept victoires à son actif. Nicolas Lassaga et Asier Apezetxea tenteront de le contrarier avec le local de l'étape David Nespias. Tout ce beau monde devra revêtir une tenue obligatoire, avec un pantalon long bleu marine ou noir et un tee-shirt blanc. Le port du béret n'est pas obligatoire, mais souhaité.

Les organisateurs que sont l'association Sara korrika, la mairie et l'office de tourisme, espèrent un public nombreux au départ et sur le parcours de cette course pas tout à fait comme les autres, où les concurrents sont autant chargés de sable que d'histoire du village. Le départ aura lieu à 9 h 30, depuis la place du fronton. Le vainqueur devrait boucler le parcours en 40 minutes.

Thierry Jacob

Union basque: les poussins champions

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Finale Union basque place libre 2015;  Sarako Izarra 30-Abaratia 27DSC_0593.JPG

Chaleur suffocante, 30°C, sur le fronton de Bardos le dimanche 30 août à 14 h 30. Départ difficile pour nos jeunes pousses distancées de 7 points jusqu'au vingtième point. Nos petits pottocks motivés et endurants, encouragés par le public Saratar, égalisent à 23 puis distancent Abarratia. Nos xitoak, avec un Oihan Iribaren constant à l'arrière et Enaut Iriarte dans ses malices de jeu d'avant, terminent la partie en  trombe, encouragés par le public Saratar.

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Prochain rendez vous

Finale Union basque place libre joko garbi à Bidache, dimanche 6 septembre à 18 h 00 contre Hardoy.
En course, les jeunes benjamins Mathieu Pouyet, Eneko Mounho surclassés en minimes accompagnés de Jakes Garbiso titulaire. Ce jour là le quatrième joueur Iribaren Mattin sera absent car à l'école.

Une fin d’été attractive

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À Sare, la pelote sera au cœur des fêtes.© photo « sud ouest »

Les manifestations d'envergure ne manqueront pas de compléter le programme d'une fin d'été savoureuse pour les amateurs de pelote, ce jusqu'à la mi-septembre.

Pour les fans de grand chistéra, mardi soir prochain, finale du tournoi seniors de Bidart, en bordure de RN 10 puis, vendredi, toujours en soirée, grand défi avec les pilotaris d'élite de la Kostakoak et la participation exceptionnelle d'Eric Irastorza, le puntiste professionnel, qui reviendra à ses premières amours, au sein de son club formateur. À Biarritz, clôture de la saison à cesta punta, les 7, 9 et 14 septembre avec le Masters et une sélection des meilleurs joueurs pro, essentiellement français, qui ont participé au 39e Gant D'Or. Dans l'intervalle, tournoi Open avec les meilleurs amateurs d'ici et là, les 24, 26, 31 et 2 septembre.

Festival de spécialités à Sare

Elles approchent ! Les emblématiques fêtes du village-écrin, du dimanche 13 au mercredi 16 septembre ne dérogeront pas à la tradition de profusion de pelote, avec six spécialités au menu : rebot sur le vieux fronton (dimanche, lundi et mardi matin), main nue en place libre (mercredi après midi), en trinquet (le tournoi Elite Pro, lundi et mercredi après midi), chistéra joko-garbi et « bota luze » (mardi après midi), pasaka (lundi matin).

Bizia

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